Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

L’un des éléments qui faisaient que j’adorais Pyrexia, c’était le chant agressif de Erick Shute, remplacé en 2018 par Jim Beach pour l’album « Unholy Requiem« . Et ce dernier m’avait quelque peu déstabilisé car le quintette américain semblait y prendre un virage slam death bien sûr d’un niveau de violence barbare élevé mais dans lequel je ne reconnaissais pas forcément les auteurs de « Age of the Wicked« , qui reste selon moi l’album de référence de la formation.

A ce titre, « Gravitas Maximus » me semble bien mieux équilibré. D’abord parce que le chant hyper guttural y est un peu moins mis en avant mais aussi parce que les musiciens renouent avec un brutal death plein de groove, certes toujours proche d’un Suffocation ou d’un Dying Fetus (en moins technique), bourré de breaks hyper pesants et aussi épais qu’une purée de pois de grand-mère.

Au final, le seul véritable défaut de cet album est sa durée. Vingt-quatre minutes pour huit titres, on aurait apprécié une petite rallonge tant la maîtrise du registre extrême est ici totale.

Tracklist :

1. We Are Many
2. Apostles to the Grave
3. The Day the Earth Shook (Survival of the Fittest)
4. Pawn to King
5. Art of Infamy
6. Rule of 2
7. Bludgeoned by Deformity
8. Gravitas Maximus

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