Raging Slayer – Catatonic symphony

Le 26 mars 2025 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Slaytanic Speedball Possesser – Guitares. Guests : Toxikull – Chant / Perpetratör – Guitares, Basse / Cadaveric Bitchhunter – Batterie.

Style:

Slayer… enragé !

Date de sortie:

18 mars 2025

Label:

Selvajaria Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

 

Raging Slayer est le projet d’un certain Slaytanic Speedball Possesser, guitariste qui nous vient tout droit de la région Alentejo au Portugal.
Ce projet est né de l’idée de rendre un hommage assumé au Slayer de l’ère 1983-1988, pour beaucoup la meilleure période des Californiens : de l’artwork au nom du projet, du logo aux compositions, du chant à la production, tout a été pensé pour se rapprocher le plus possible de la bande à Kerry King.
Et pour se faire, le guitariste s’est acoquiné avec le chanteur Alex “Toxikull” Carrapiço (Alastor, Toxikull, ex-Midnight Priest), le bassiste Paulo “Perpetratör” Vieira (D.O.M., Nargothrond, Perpetratör, ex-Antiquus Scriptum, ex-The Firstborn) et le batteur Cadaveric Bitchhunter.

Bon, on ne va pas se mentir, l’approche est différente d’un Insane avec “Wait and pray” (2005) ou d’un Hellbringer avec “Awakened from the abyss” (2016) qui se réadaptaient carrément des plans respectivement de “Show no mercy” et “Hell awaits” pour en refaire deux albums qui ressemblaient plus à un repompage assumé qu’à un hommage des plus sincères.
Pour ce qui est de Raging Slayer, si l’influence est évidemment visible ET entendable dès les premiers regards et écoutes, on ne peut que féliciter le dénommé Slaytanic Speedball Possesser d’avoir su composer ces huit bombes atomiques et de les interpréter avec une urgence et une attitude digne du Slayer de la période comprise entre “Show no mercy” et “Reign in blood”, avec une production certes old school mais des plus puissantes.

Pour le coup, le quatuor ne montre aucune pitié : chaque riff est tranchant et étudié pour qu’on meure par l’épée après un combat jusqu’à la mort. Cette tempête de metal nous met face à ces tueurs et chacune de ces huit compos sonnent comme un éloge à la mort.
Sauvage, épique et brutal, “Catatonic symphony” a tout de l’album qui mettra à mal tous les thrashers en attente de sensations aussi fortes que nostalgiques. Si l’album était sorti dans les mid eighties, il serait fort à parier qu’il ferait partie des classiques du genre, alors inutile de bouder son plaisir en affirmant haut et fort, comme si on voulait absolument enfoncer héroïquement des portes ouvertes, que ça ressemble trop à Slayer pour être honnête !
On ne peut douter de l’honnêteté du fondateur de Raging Slayer quant à son envie de rendre hommage à ce que le thrash metal a proposé de meilleur et de plus ultime il y a quarante ans de ça !

Malgré tout, soyons honnête, même si cet album ne va pas forcément consoler ceux qui attendent depuis 1986 un “Reign in blood”-bis, il faut vraiment reconnaitre que ce “Catatonic symphony” est ce qui s’en rapproche le plus depuis bientôt 40 années.
Putain, celui-là, je n’ai pas fini de me l’ingurgiter cul sec ! Album de chevet pendant quelques temps, obligé ! Le mal n’a pas de frontières, qu’on vous dit !!!

 

Tracklist :

From the Cross (5:58)
Symbols of Deceit (6:56)
To Suffer Is to Breathe (5:16)
Ministry of Failure (6:04)
Catatonic Symphony (2:46 )
Troops of Blind Deception (4:22)
Suicidal Wish Denied (5:09)
Unsolved War (5:44)
 
 
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