Line-up sur cet Album
Brandon Sanders - Basse / Kevin Withers - Batterie / Gabe Rosa - Guitares, Choeurs / Angelo Bonaccorso - Chant / Ira Lehtovaara - Guitares.
Style:
Death / Thrash MetalDate de sortie:
20 Mars 2020Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
S’il y a une chose qui a bien titillé ma curiosité en tout premier lieu avec ce premier album des Canadiens de Raider, c’est bien sa pochette ! [Cool, une entrée en matière Quantum-like ! (Hans Aplastz)]
J’y trouvais d’entrée une patte qui m’était familière et après recherches, il s’agit bien du Guatémaltèque Mario Estuardo López Morales (dit Mario López), architecte de formation et qui est déjà l’illustrateur de bon nombre de pochette d’albums que j’ai eu le plaisir de chroniquer (“Disaster strikes back” de Bloodrocuted, “Pulses of Pleasure” d’Evil Invaders, “Off with their Heads” de Fabulous Disaster, “Sworn to Secrecy” et “The Enemy within” de Mindwars et j’en passe volontairement tant le CV de cet artiste est impressionnant).
C’est sur, au premier regard, on a l’impression que cet artwork illustre un nouvel album de Power Metal guerrier relatant les exploits de chevaliers tuant tout plein de dragons avec son épée ! Impression d’autant renforcée à la lecture de la longueur des huit titres, montrant le plus court afficher 4 minutes et 59 secondes. Tu sais, comme dans les magasins qui te font des prix à 9,99€ pour éviter de dire 10 !
Et bien j’t’en foutrais oui !
A peine les premiers riffs, on nage en plein Thrash Metal qui baigne dans le Death, le tout sans fioriture ni concession, et bien sur old school tout comme il faut. Du coup, comme, quelque part, j’aime bien écouter un bon vieil album de Death/Thrash Metal des familles, autant écouter aussi la musique de cette formation qui a vu le jour dans l’Ontario en 2017.
Une démo est sortie l’année précédente (“Urge to kill”) et c’est non sans quelques changements de guitaristes que le groupe sort ce “Guardian of the Fire” en autoproduction.
OK, on cherche les influences chez Demolition Hammer, Sepultura, Skeletonwitch, Exmortus, Carcass, voire chez Annihilator ou Deicide.
On situe mieux ?
Parce qu’à l’écoute de ce qu’ils nous proposent, c’est putain de bon !
Si, au départ, la longueur des titres me donnait l’impression d’un remplissage inutile, il n’en est rien ; tout est magistralement compose, équilibré, intense, et on n’a pas le temps de s’ennuyer : il se passe toujours quelque chose. Seule petite ombre au tableau – encore que –, c’est un chant somme toute trop monocorde et manquant un peu de variété : ça grogne de façon rauque du début à la fin.
D’un autre côté, c’est aussi le genre qui veut ça…
On a ici affaire à un catalogue de riffs vénéneux, nerveux, sans forcer dans le speed ultime, avec du tempo suffisamment enlevé pour faire secouer toute nuque amatrice du genre, avec un batteur qui fournit un travail de dingue, et des soli mélodiques qui nous font penser à Annihilator ou Testament.
Autant dire que c’est du lourd.
Pour un premier jet, Raider est à deux doigts (coupe-faim, désolé, je ne pouvais pas ne pas la faire) [snif… il me coupe l’herbe sous le pied… (Hans Aplastz)] de nous sortir un album d’une maturité déconcertante pour un groupe qui n’a que trois petites années d’existence.
Ceux là, je vais les suivre de près !
Tracklist :
1. Bound by no Fate (4:59)
2. No Sign of the Dawn (6:04)
3. Endless Vengeance (6:16)
4. Guardian of the Fire (6:48)
5. Infernal Justice (6:03)
6. Ravenous Hydra (5:28)
7. Offering of Souls (6:15)
8. Destroyer (5:15)
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