Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Pour le coup, les thrashers qui raffolent des retours aux sources vont se régaler ! Reactory n’est pas là pour faire de la figuration dans le milieu des riffeurs rapides qui font de la vitesse leur maître-mot !

Quatuor berlinois formé en 2010, Reactory a sorti une démo en 2010, un EP “Killed by Thrash” (2013), et en est maintenant à son déjà troisième full length après le dévastateur “High on Radiation” (2014) et le plus expérimental “Heavy” (2016) dans lequel on se rappellera d’une bonne reprise de “Eat the Rich” des regrettés Motörhead.

Pour ce “Collapse to come”, Reactory a décidé de passer la vitesse supérieure et peaufiner son Thrash Metal tout en gardant le côté “urgence” tant des premiers albums mais également de la genèse du Crossover Thrash comme le perpétuent parfaitement d’autres formations comme Municipal Waste, Toxic Holocaust, Insanity Alert, Iron Reagan, F.K.Ü. ou DR. Living Dead. Les côtés plus expérimentaux de “Heavy” sont mis de côté : place à l’urgence, à l’efficacité, à la violence !

Et niveau cohésion, c’est d’une fluidité redoutable : hormis un changement de batteur en 2013, le line up est inchangé depuis sa formation. Neuf titres, à peine trente-trois minutes… mais quelle boîte ! Reactory ne se fait pas chier avec du mid tempo, ou alors en de rares occasions, histoire de nous asséner un nouveau direct pleine face avec une accélération démentielle, le tout en reprenant fidèlement les bases habituelles du genre.

On l’aura compris, “Collapse to come” n’est pas là pour nous bassiner avec des plans trop complexes, encore moins pour qu’on trouve le temps long avec des titres à rallonge qui ne riment à rien : ils vont toujours directement à l’essentiel, le plus vite possible de préférence, avec la ferme intention de faire le plus de dommages collatéraux possible ! Après tout, le Thrash Metal tendance crossover est là pour ça : faire le plus de dégâts le plus vite possible, avec le plus de morts, dont la plupart gravement !

Bref, neuf titres, neuf pépites qui passent à vitesse grand V avec mention spéciale au dernier titre, “Enemy”, qui clôt implacablement un album de folie ! Et la bonne idée, ce serait d’aller secouer sa crinière sur les titres de ce petit catalogue de destruction qui fait un bien fou par là où il passe. Je dis ça, je ne dis rien !

Tracklist :

1. Space Hex (2:34)
2. Speedboat Piracy (2:23)
3. Graves Of Concrete (3:02)
4. Misantropical Island (4:38)
5. Drone Commander (4:07)
6. Evolving Hate (3:08)
7. Born From Sorrow (4:41)
8. Galactic Ghosts (4:49)
9. Enemy (4:17)

Bandcamp  Myspace  ReverbNation  Spotify
Twitter  Site web  Facebook  Youtube