Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

La bio dit, en première ligne, “For fans of Motörhead, ZZ Top, Rose Tattoo, Deep Purple, L.A. Guns”.
Tu penses bien qu’avec de telles références, le Metalfreak en a le fessier qui applaudit tout seul !
Le pire, c’est que le trio de Vancouver en est déjà à deux albums, deux EP et un live avant ce nouvel EP “Lesson in Love” de seulement quatre titres, mais quels titres !

C’est qu’ils ont de l’énergie à revendre, les trois énervés !
Entre hard rock, glam, punk et un soupçon de heavy metal, Rebel Priest, que j’ai eu le plaisir de faire découvrir en proposant par deux fois leurs vidéos lors des salves hebdomadaires, nous colle quatre nouveaux titres entre les oreilles qui ont du mal à en repartir après tant la musique, facile d’accès, a un côté addictif bienvenu.

Et bim, dès le premier titre, on se retrouve avec un bon petit brûlot tout en nerfs, bien excité tout comme il faut, qui rappelle les bons vieux Mötley Crüe de l’époque “Shoot at the Devil” (il y a un bel esprit “Red Hot” dans ce titre) qui aurait partouzé avec la bande à Lemmy !
D’entrée, on ne peut que se prendre un kif monumental pour tous ceux qui aiment les retours de 35 ans en arrière, avec en prime un guitariste qui laisse passer du solo de guitare de folie.
Une belle cure de vitamines de quatre minutes.

“Dive Bomber” commence avec du riff que ne renierait pas AC/DC avant de s’énerver sévère : on y ressent un bel esprit à croiser entre Rose Tattoo, Nashville Pussy et une nouvelle fois Motörhead. On se prend encore cinq minutes d’un fast ‘n’ roll sauvage, qui pue bon la sueur et l’huile de moteur.
Riffs rapides, chœurs virils, ce titre est un véritable appel à taper du pied en hurlant les refrains à tue-tête. Et toujours les soli de Benny Kemp qui s’insèrent à la perfection dans le titre et un bassiste omniprésent qui fait vrombir son instrument comme si sa vie en dépendait.

Et “Coathcheck Girl”, bon hard ‘n’ roll plus punkisant, se montre encore telle une boule d’énergie pure de trois minutes : ça part de partout, ça reste bien énervé et sautillant et risque de faire de gros dégâts dans la fosse aux concerts.
On termine sur un “Bonfire” de même pas deux minutes, Motörheadien dans l’âme avec des gros relents de Nashville Pussy qui pousse au headbanging bien virulent.

En quatre titres, Rebel Priest, dont je n’avais pas encore entendu parler jusqu’alors, m’a donné envie de me faire une grosse séance de rattrapage sur sa discographie.
Je sens que je n’ai pas fini de me secouer la tignasse !

Tracklist :

1. Lesson In Love (4:05)
2. Dïvebomber (5:01)
3. Coatcheck Girl (3:14)
4. Bonfire (1:47)

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