Line-up sur cet Album
Kimmo Keipinen – Basse / Samuel Honkavaara - Guitares, Chant / Tomi Lappalainen – Guitares / Mikael Leinonen – Batterie.
Style:
Thrash metalDate de sortie:
15 octobre 2021Label:
Inverse RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Rebellix n’est pas le nouveau groupe d’un certain barde Gaulois qu’on avait comme tendance à pendre à un arbre pendant un banquet !
Non, ce quatuor formé en 2013 à Helsinki (Finlande, pour ceux qui ont loupé une étape dans leur scolarité matière géographie), en est à son deuxième EP après “Final decay” en 2018 et propose un thrash metal old school et bourré de bonnes intentions.
Déjà, Rebellix ne se cantonne pas à réciter par cœur les gammes d’un genre bien défini : non, si la dominante est effectivement bien thrash avec son lot de riffs saccadés et son chant agressif qui va bien, le groupe n’hésite pas à puiser pas mal de heavy metal pour varier sa musique et les guitaristes ont suffisamment de talent pour insuffler beaucoup de mélodie, tant dans les soli que dans les parties instrumentales.
C’est donc sans surprises qu’on se retrouve avec pas mal de changements de rythmes à des moments qu’on n’attend pas forcément, prouvant que le quatuor est capable d’enrichir ses compositions avec une facilité qui frise l’insolence.
“Serpent’s kiss”, qui ouvre l’album, en est un exemple frappant : ça démarre de façon rapide, avec tous les poncifs que le genre nous propose depuis un certain “Kill ‘em all”.
Rebellix est capable de nous mélanger le thrash metal typiquement Américain (qui a dit “Exodus” ?) avec de la bonne vieille NWOBHM, et de mâtiner le tout avec suffisamment de technique pour nous alambiquer l’ensemble à la façon d’un Annihilator, le chant et le phrasé faisant régulièrement penser à ceux du regretté Randy Rampage.
Mais ce qui marque surtout, c’est le jeu des guitares, complémentaires et harmonisées à souhait, qui s’offrent de beaux passages instrumentaux.
Le titre suivant, en plus de nous proposer un pur thrash metal toujours mâtiné de heavy avec quelques relents punk, semble aussi être le prétexte à chercher à rentrer dans le livre des Records pour la chanson utilisant le plus grand nombre de fois le mot “fuck”.
Sympathique et distrayant.
“Play the game” reste dans le ton avec quelques refrains agrémentés de chœurs virils est dans le ton du premier titre.
Et vient enfin le titre de bravoure de l’EP : du haut de ses sept minutes, “Hail to the sky” reprend quelque peu tous les ingrédients des trois premiers titres pour un rendu qui montre tout le talent de composition du groupe.
Toujours cette dominante thrash metal, toujours un titre bien travaillé aux changements de rythmes efficaces, au jeu de guitares impeccable et au refrain avec ses chœurs qu’on peut rechanter sous la douche après une seule écoute.
Rebellix nous offre même un petit digestif en terminant ce titre avec quelques touches de piano bienvenues.
Bref, après deux EP, il serait temps de passer le cap du full length, parce qu’avec des compositions d’une telle qualité, on risque de passer un vrai bon moment avec ces artistes déjà confirmés dans d’autres groupes.
A suivre de près !
Tracklist :
1. Serpent’s Kiss (4:49)
2. Fuck You (4:00)
3. Play the Game (4:08)
4. Hail to the Sky (7:18)
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