Line-up sur cet Album
Bruno Fontebasso - Basse / Mickael Robert - Batterie / Alexandre Verdier - Guitares / Gaetan Sartre - Guitares / David Gigante - Chant.
Style:
Thrash / Death MetalDate de sortie:
13 septembre 2019Label:
M&O Office / M&O MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
On ne va pas se mentir, jusqu’en janvier 2017, mes connaissances concernant les personnages provenant de Nouvelle Calédonie se limitaient aux footballeurs Antoine Kombouaré ou Christian Karembeu, la journaliste Marie-France Cubadda, l’ancien président de l’Union calédonienne Jean-Marie Tjibaou et un ancien ami avec qui j’avais fait mon service national et qui m’a initié aux alcools de chez lui, à la grande douleur de mon œsophage !
Depuis début 2017 et un EP dévastateur (“Facts”), le quintette de l’île la plus proche de l’île la plus proche du Paradis – non, je ne bégaie pas – nous balance un thrash / death metal dévastateur avec des influences old school et un son moderne. Vous avez suivi ? Moi oui !
En à peine plus d’une petite demie-heure difficilement plus dévastatrice, le quintette nous bombarde de riffs assassins, avec une brutalité digne des plus grands du genre, et une maturité déjà bien palpable : le chant a gagné en rugosité en alternant cris thrashy et growls profonds, les guitares sont d’une sauvagerie remarquable et la section rythmique se met régulièrement en mode épileptique !
Entre l’EP et l’album, Redsphere semble mettre de côté quelques influences thrash au profit d’un death metal plus implacable, plus brutal… et plus moderne : comme si Fear Factory partouzait avec Cannibal Corpse en laissant Kreator dans un role de pur voyeur !
“Facts” donnait déjà une idée du potentiel de la formation, “Immortal voids” le confirme en beauté : en neuf titres courts et expéditifs (dont une intro), Redsphere nous plonge dans l’essentiel du death metal avec une méchanceté redoutable : ça tabasse sévère du début à la fin, c’est principalement très rapide et quand le groupe nous colle quelques mid tempo assassins au milieu de cette débauche de violence, ce n’est que pour mieux nous achever avec un certain sadisme, à l’instar d’un “Eyes Behind the Door” sur lequel le chanteur David Gigante nous envoie quelques gruiks dignes d’un Julien Truchan !
Pour l’ensemble, on a affaire à une véritable débauche de riffs et de sauvagerie intense : c’est bien simple, ça part de partout et le groupe semble ne pas vouloir que l’auditeur ait le moindre moment de répit. Inutile de dire qu’en concert, ça risque de déménager sévère !
Encore une fois, Tinkyoubien les gars !!! Tata !
Tracklist :
1. Descent (2:39)
2. Maelstrom (3:24)
3. Immortal Voids (2:13)
4. Pyre (2:57)
5. The Stranger (3:40)
6. Eldritch (4:54)
7. Eyes Behind the Door (4:03)
8. Morbid Nebula (4:20)
9. Monolith (4:47)
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