Line-up sur cet Album
- Rudolph – Vocaux
- Mlody – Batterie
- Misiek – Basse, Guitare
Style:
Brutal Death Gore Grind MetalDate de sortie:
28 Septembre 2018Label:
Deformeathing ProductionNote du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8 /10
Ho ben merde… Qu’est-ce c’est que ce truc de malade ! C’est quoi ça ? Pouhaaaa !!! Bon, reprenons nos esprits et commençons par le début. Mais pour ça, enfonçons d’abord la touche pause du lecteur puis enfilons-nous un petit bourbon cul-sec, voire deux…
Reinfection est une formation polonaise active depuis 1994. Ils sortent une démo en 1998, un album en 2000, They die for nothing, et décident d’arrêter le groupe en 2002 après avoir mis sur le marché une seconde démo. N’ayant pas tenu longtemps, le groupe se reforme en 2004 et suivra une compilation regroupant tout le bazar cité dessus et une reprise de Napalm Death. Ils partageront un split avec leur jumeau Screaming Afterbirth en 2006, suivi la même année d’un EP intitulé Secondary Damage. Il aura fallu douze ans à nos Polonais pour publier leur second album, Breeding Hate, signé par Deformeathing Production.
L’abus d’alcool étant dangereux pour la santé, je n’écrirai donc pas que je me suis englouti deux autres verres et versé un cinquième dans mon godet de ce breuvage aux quatre roses, avant de reprendre l’écoute de cette bombe, histoire de m’anesthésier un peu.
Neuf titres pour vingt-huit minutes… Du Brutal Death Gore Grind Metal… Décortiquons un peu voulez-vous ?
– Le Brutal Death est, comme son nom l’indique, l’opposé de la finesse. C’est bourrin, rapide, ça blaste et ça change de rythme à tout va. Il n’y a pas de couplet/refrain… en bref, ça envoie du gros son sur des voix qu’on croirait sorties des enfers
– Le gore, ça parle de trucs immondes genre démembrement de la voisine ou dissection du voisin pour voir s’il avait des vers, ou des choses qu’on fait sexuellement avec des morts ou l’intérieur du corps humain, voire les deux en même temps, genre sodomiser un macchabée accroché à un crochet de boucher en lui bouffant les intestins, pour ceux qui seraient limités en imagerie gore. Quoique là, on vire un peu dans le porno-gore mais la frontière est mince.
– Le Grind, alors ce n’est pas dans la finesse non plus… Faut crier bien dans les aigus sur des blasts et des caisses très claires et c’est bien écrit « crier » car articuler des paroles n’est pas nécessaire, voire des paroles elles-mêmes ne sont pas nécessaires. Pas besoin de s’emmerder avec plein d’instruments, des fois une seule guitare et une batterie suffisent. Les titres sont court, d’une seconde à trois minutes si tu as une très très très longue histoire à raconter. Ça joue vite, très vite, tu l’auras donc compris.
Le Brutal Death Gore Grind Metal, ben tu prends tout ça, tu mélanges et tu y jettes sur un disque. Attention, là, le mot extrême prend tout son sens… Bordel, ça bute ! C’est réducteur mais ça résume à la perfection ce carnage auditif. Mlody défie les bpm derrière sa batterie, ça blaste à tout va sur des rythmes stroboscopiques à coucher un malade des nerfs pour la semaine. La voix gutturale dans les graves façon « Brutal Death » côtoie une autre criarde dans les aigus façon « Grind » et tout aussi dégueulasse l’une que l’autre.
Accordons quand même quelques cassures de-ci, de-là, nous permettant de respirer un peu… le temps de deux respirations, pas plus, faut pas pousser non plus !
La rapidité côtoie la brutalité et la bestialité sur fond d’apocalypse. Reinfection dégomme tout à grand coup de napalm avec Breeding Hate et réduira votre pauvre existence à néant…
Tracklist :
01. Conflict of Interest (2:54)
02. To see your World collapse (2:42)
03. Gradually erased (2:56)
04. Far blocked and blind (2:48)
05. Everything must vanish (2:38)
06. Chasing Life’s Demise (3:34)
07. Prison of Belief (3:17)
08. Breeding Hate (3:07)
09. Inversion – Implosion (3:53)
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