Line-up sur cet Album
Al Jourgensen - Chant/Choeurs/Tous les instruments Joshua Bradford (El Homo) – Chant (live) Sin Quirin (El Pecado Grande) – Guitare (live) Clayton Worbeck (Lil' Camote) – Claviers (live) Luc Van Acker - Chant/Claviers Phildo Owen – Chant (live)
Style:
Electro indus metalDate de sortie:
27 fevrier 2009Label:
13th Planet RecordsNote du Soilchroniqueur (Son):
5 / 10
Le retour de RevCo ! Le groupe fondé en 1983 par le leader de Ministry Al Jourgensen a fait son chemin depuis quelques années en sortant divers albums plus ou moins appréciés par la critique. Depuis fin février vous pouvez donc trouver dans les bacs leur dernier bébé (ah c’est ça le sexe sans protection, forcement…) Sex-o Olympic-o. Enregistré de manière assez peu traditionnelle (des morceaux à droite à gauche plus ou moins dans la même maison, des paroles écrites sur le tard ou bien dans les cartons depuis un bail,…), cet album n’est pas à mettre entre toutes les mains.
En effet, on ne change pas un thème qui attire forcement les oreilles, si ce n’est les yeux. Le sexe, le sexe, et encore le sexe. La formule fait recette une fois de plus, leurs précédents albums étant également ancrés dans la bonne chaire, de Big Sexy Land en 1985 à Cocktail Mixx en 2006, avec entre les deux une longue période de non-productivité (13 ans). Il faut dire qu’avoir 3 000 groupes et projets en même temps, ça n’aide pas. Et du coup, l’originalité et la créativité s’en ressentent fortement dans ce dernier skeud.
J’ai été assez surprise et un peu dubitative en lisant les propos de Al disant que Sex-o Olympic-o était, tous groupes confondus (oui oui, Ministry aussi), le meilleur album produit, le plus mature, le plus abouti. Pardon ? Après plusieurs écoutes, je suis bien perplexe. Certes le style chéri est très bien reproduit, le son nickel, on se doute bien que l’intérêt ici était la façon dont les éléments se sont imbriqués les uns les autres, pour un résultat certainement très cohérent.
Mais côté originalité : zéro. Recherche musicale : zéro. L’ennui arrive assez rapidement, et malgré quelques titres aux refrains accrocheurs (Hookerbot 3000, I’m not Gay), on a peine à être attentif à des compos propres et bien écrites, mais trop cleans justement. Dommage, quand on connaît l’univers de RevCo, ses concerts mythiques, ses barbouillages rigolos et son charisme plus que séduisant. Encore un cd à oublier, mais une ambiance indus disco très personnelle à découvrir en live.
Courte chronique pour un cd plus que moyen, même s’il ne décevra pas tout à fait les fans de la première heure proche de l’univers 13th planet record…qui nous a quand même donné des sons bien meilleurs.
Son
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