Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Parfois, qu’est-ce qui ressemble plus à un album de death metal old school qu’un autre album de death metal old school ?
Facile, demandez à Rogga Johansson !
Voilà un gaillard qui, tout au long d’une carrière et d’un CV long comme mes deux bras, a décidé de perpétuer un son qui a fait son œuvre depuis un certain Left Hand Path d’un non moins certain Entombed, en 1990 !

Tiens, pour rire, je ressors le background du bonhomme, histoire de me faire un monologue façon Otis (“Mais, vous savez, moi, je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation…”) : Bloodgut, Dead Sun, Down Among the Dead Men, Echelon, Eye of Purgatory, Fondlecorpse, Troikadon, Furnace, Ghoulhouse, Grisly, Humanity Delete, Johansson & Speckmann, Lobotomy Dept, Massacre, Megascavenger, Monstrous, Necrogod, Paganizer, PermaDeath, Pile of Skulls, Putrevore, Reek, Ribspreader, Rogga Johansson, Severed Limbs, Stass, Svitjod, The Cleaner and Mr. Filth’s Van Murders, The Dead Cold, The Skeletal, Those Who Bring the Torture, To Descend, ex-Carve, ex-Demiurg, ex-Eaten, ex-Foreboding, ex-Minotaur Head, ex-Skeletal Spectre, ex-Swarming, ex-Terminal Grip, ex-The Grotesquery, ex-Banished from Inferno, ex-Graveyard After Graveyard, ex-Sinners Burn, ex-Soulburn, ex-The 11th Hour, ex-Deranged (live), ex-Bone Gnawer, ex-To the Gallows.

Quand, en plus, on sait que ce The Shadow at The World’s End est le septième full length de Revolting depuis 2009, à raison d’une sortie en moyenne tous les deux ans, on comprend que le père Rogga ne semble pas en perte de vitesse niveau inspiration.

Bon, c’est sur, le genre n’est pas le plus propice à l’effet de surprise, et c’est sans surprise que les neuf titres de ce nouveau Revolting restent profondément ancrés dans ce que nous proposent les Unleashed, Grave, Dismember, Bloodbath, Paganizer ou Ghoul depuis trois décennies.

Alors si on est en recherche de nouveautés, on passera notre chemin.
Si on kiffe la recette de ce death metal typiquement scandinave avec ce son caractéristique aux instruments accordés très bas, au chant caverneux et à l’alternance de titres speed et de passages étouffants, on va évidemment sauter dessus !

Bref, en matière de death metal old school, Revolting ne change rien.
Tant mieux, quelque part…

Tracklist :

1. Defleshed (3:00)
2. 1888 (3:45)
3. The Shadow at the World’s End (3:10)
4. Sorrow as Companion (3:22)
5. Daggers That Mimic Life’s Pain (3:49)
6. Dragged Back to the Cellar (3:26)
7. To the Bitter Bleeding End (3:08)
8. Carnage Will Come (3:24)
9. Revolted by Life Itself (4:19)

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Chronique “Monolith of madness”