Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Il me faut l’avouer, je me suis mis à adorer Ricky Warwick en 1991, lorsque j’ai découvert le deuxième album Soul Destruction de The Almighty : des titres comme l’ébouriffant “Crucify” ou la merveilleuse ballade “Little Lost Sometimes” sont encore des titres qui passent régulièrement sur mon lecteur pour mon plus grand plaisir. Je ne sais pas pourquoi, mais il a quelque chose dans son chant qui fait mouche chez moi… C’est comme ça

Avec le temps, j’ai toujours suivi d’une oreille attentive sa carrière tant dans The Almighty que dans Thin Lizzy / Black Star Riders – pour qui j’ai eu le plaisir de chroniquer trois de leurs albums – ou en solo.
Et c’est bien d’un nouvel album solo du prolifique guitariste chanteur qu’il s’agit !
Plus rock que hard, ce nouvel album du tatoué nous ramène plus du côté des New Model Army ou Foo Fighters que vers Thin Lizzy, malgré un timbre relativement proche du regretté Phil Lynott !
C’est donc un florilège de titres de rock énervé, flirtant parfois avec le punk / rock et même de ballade que le guitariste / chanteur, entouré du guitariste Keith Nelson (ex-Buckcherry), du bassiste Robert Crane (Black Star Riders, Ratt, Lynch Mob, ex-Vince Neil) et du batteur Xavier Muriel (Buckcherry), nous envoie dans les oreilles.

Et c’est aussi quelques guests pas piqués des vers qui apparaissent au fur et à mesure des titres comme Andy Taylor (Duran Duran, Power Station), Luke Morley (Thunder), Joe Elliott (Def Leppard), Adam Parsons (un des managers de Warwick) ou Dizzy Reed (Guns ‘n’ Roses) qui viennent magnifier de par leur talent des titres déjà réussis.

Et au milieu de titres bien rock, on a droit à des petites surprises bien sympathiques comme cette reprise bien furieuse de “Gunslinger” de l’excellent Mink DeVille comme un fabuleux hommage pour tous ceux qui aiment le bon vieux rock ‘n’ roll !
Et que dire de cette merveilleuse ballade acoustique, très touchante, où Ricky Warwick chante en duo avec sa fille Pepper ? Vibrant cadeau d’un père à sa fille que de partager ce pur moment de complicité tout en douceur…

Cet album est donc une pure réussite pour tous ceux qui aiment les musiques sincères et authentiques qui rebutera surement les plus fermés des metalleux – si si, il y en a – mais si on veut passer 39 minutes d’un pur plaisir auditif, il serait de bon ton de courir sur ce « When life was hard & fast » !

Et comme on a tous été bien sages, on a même droit à une vidéo de When Life was Hard & Fast en version acoustique. Merci qui ?

Tracklist :

1. When Life Was Hard and Fast (4:08)
2. You Don’t Love Me (4:22)
3. I’d Rather Be Hit (4:09)
4. Gunslinger (reprise Mink DeVille) (2:12)
5. Never Corner A Rat (3:02)
6. Time Don’t Seem To Matter (4:00)
7. Fighting Heart (3:18)
8. I Don’t Feel At Home (5:07)
9. Still Alive (3:30)
10. Clown Of Misery (2:34)
11. You’re My Rock ‘n Roll (3:16)

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