Line-up sur cet Album
Dustin Smith – Basse / Cale Savy – Guitares / Roldan Reimer – Guitares / Chad Vallier – Batterie / Jordan Jacobs – Chant.
Style:
Heavy / Speed metalDate de sortie:
14 octobre 2022Label:
No Remorse RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Les Canadiens de Riot City, il y a trois ans, m’avaient particulièrement séduit avec leur premier album “Burn the night”.
Il ne fallait pas plus que la perspective d’un deuxième album pour mettre ma curiosité en ébullition.
Il est vrai que leur heavy / speed metal, qui lorgnait également tant sur le power metal US que sur la NWOBHM avait de quoi ravir le vieux nostalgique que je suis !
C’est sans surprise que la première écoute de cet “Electric elite” allait carrément me monter le bourrichon à un niveau exceptionnel !
Pour résumer en deux mots : quelle baffe !
Riot City ne fait pas que confirmer tout le bien qu’on avait pu penser du premier album : mieux que ça, ils ont tout simplement magnifié et enrichi leur musique.
Bon sang, on se retrouve simultanément en plein milieu des univers de Judas Priest, d’Agent Steel, d’Helstar, de Queensrÿche, de Crimson Glory, de Riot ou d’Exciter !
Et c’est que ça ne plaisante pas…
D’entrée, tu te prends sans crier gare un “Eye of the jaguar” qui te rappellera à quel point le speed metal, quand il est joué avec une telle hargne combinée avec autant d’énergie, peut s’avérer orgasmique ! Clairement le morceau typique qui n’aurait pas fait tâche sur un album comme “Thundersteel”, et le même constat peut être fait sur un autre brûlot bien speed, “Return of the force”.
Et lorsque le tempo ralentit pour obtenir des quasi hymnes du genre avec des titres comme le monumental “Tyrants” et son refrain digne des meilleurs Crimson Glory, l’excellent “Beyond the stars” tout en testosterone et un duel de guitares monstrueux, ou un “Paris nights” avec des riffs bien acérés, on se laisse happer par tant de maîtrise et de puissance.
Et ce chant, bordel, quelle voix : on imagine sans mal que John Cyriis fait partie des héros de Jordan Jacobs. Et le pire dans l’histoire, c’est que le gaillard pousse le vice à se la jouer à la façon d’un Geoff Tate sur les titres plus calmes : il suffit de s’écouter religieusement les intros des titres “Ghost of reality” ou celle du du long – presque dix minutes – et plus épique “Severed tides”.
Bon, Riot City n’hésite pas non plus à arpenter les sentiers d’Iron Maiden avec une boule d’énergie pure qu’est “Lucky diamond”.
Non, clairement, Riot City nous donne une vraie leçon de heavy / speed metal avec huit titres desquels rien n’est à jeter !
Pas étonnant que cet “Electric elite” est devenu un de mes albums de chevet.
Un must ? Clairement… oui !
Tracklist :
1. Eye of the Jaguar (5:00)
2. Beyond the Stars (5:09)
3. Tyrant (5:37)
4. Ghost of Reality (6:18)
5. Return of the Force (4:16)
6. Paris Nights (4:43)
7. Lucky Diamond (4:19)
8. Severed Ties (9:56)
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Chronique “Burn the night”
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