Line-up sur cet Album
Savagio Desperado - Chant / Steel Zard - Batterie / Stone Warrior - Basse / Tony Riffman - Guitares / Mighty V. - Guitares. Guests : Jo Amore (chant sur “Devil’s women”) / Yann Crackers (Hammond et claviers sur “Warlord” et “Devil’s women”)
Style:
Heavy metôôôôôldschool !!!Date de sortie:
1er octobre 2014Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
A Grenoble, que font les musiciens ou ex-musiciens de divers groupes quand ils s’ennuient ?
Ben ils fondent un autre groupe, pardi ! C’te question !
C’est un ex guitariste de Firecrackers et de Vegas Parano qui forme le groupe avec un ex bassiste de Stillrise qui jouait aussi dans Bliat, et avec un ex-Duster 71 à la batterie, et ce, en 2012, rejoints par la suite par le guitariste de Restful (ex-Electric Shock et ex-Stainless) et le chanteur toujours actuel de Whisky Of Blood et d’Ellipsis.
Et hop, voilà les Rising Steel au nom fleurant bon le bon vieux heavy metal des années 70/80 avec chacun un nouveau pseudonyme bien kitsch comme on en avait par catalogues dans ces mêmes années.
Tu rajoutes à ça une pochette du même tonneau que les pseudos et surtout que même Thor, Iron Maiden ou Manowar n’auraient pas osé mettre et tu as un EP quatre titres tout frais, « Warlord », qu’il s’appelle, comme je te le dit !
Une chose est sûre : avec tant de clichés, inutile de dire qu’on navigue dans une musique qui n’a rien de moderne. Les indécrottables du neo metal et autres amateurs de deathcore vont en avoir une nouvelle poussée d’acné mais Rising Steel, à l’instar de ses voisins de Sanctuaire, Urgent, Whisky Of Blood ou autre Restful, restent gentiment ancrés dans une époque oscillant entre 1980 et 1985.
La voix de Savagio Desperado, alias Lord Whisky, oblige immanquablement à un parallèle avec son autre groupe plus hard rock Whisky Of Blood : on prendra un petit raccourci en affirmant que Rising Steel en est le pendant heavy metal.
Car de heavy, il en est réellement question.
Les trois premiers titres, bien véloces comme il faut, ont tout pour plaire aux vieux nostalgiques porteurs de bracelets cloutés et vestes à patches : tout y est : riffs plombés, parfois speed, soli bien sentis, refrains impeccables. On joue dans la cour des premiers Judas Priest époque pré-« Defenders of the faith » ou du Saxon des années Carrere (1979-1984, quoi !).
Un bon côté NWOBHM qui n’est pas pour déplaire non plus avec ce clavier sur « Warlord ».
« Devil’s women » se détache des trois autres titres car beaucoup plus riche, oscillant entre ambiances Sabbathiennes et hard rock seventies avec ses riffs à la Iommi et son ambiance orgue hammond à la Deep Purple. L’apparition de Jo Amore et son timbre à la Ronnie James Dio apportant encore plus de profondeur au morceau pour un vibrant hommage à un groupe qui aura à lui tout seul été le créateur de tout ce bordel musical.
« Warlord » est donc un EP quatre titres bien foutus, au son impeccable grâce au travail de Antonin Chardonnereau et Fred Juge (1936 Studio), le mastering étant assuré à l’Audiosiege Studio (Portland, USA) auquel il convient de laisser sa chance pour peu qu’on est fan des racines du heavy metal.
Convainquant !
Tracklist :
1. Warlord (3:38)
2. Grave Digger (4:06)
3. Invaders (4:07)
4. Devil’s Woman (ft. Jo Amore) (5:58)
BandCamp : http://risingsteel.bandcamp.com/releases
Facebook : https://www.facebook.com/risingsteelmetal
1 Commentaire sur “Rising Steel – Warlord”
Posté: 17th Déc 2016 vers 15 h 29 min
[…] part de partout : si musicalement, tout a déjà été dit ici et là, les voir en live est purement […]
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