Line-up sur cet Album
- Flo Dust - Basse
- Steel Zard - Batterie
- Mighty V. - Guitares
- Tony Riffman - Guitares
- Emmanuelson - Chant
Style:
Heavy metalDate de sortie:
18 novembre 2016Label:
Mighty MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Ah ben, quand même ! On a failli attendre, les gars !
Je ne veux pas dire, mais ça fait quand même deux ans que l’EP est sorti ; on commençait à s’inquiéter ! Par chez nous, à Grenoble, on manque de groupes quand même !!!
On a quoi ? Nightmare ? Charlie’s Frontier Fun Town ? Chemical Wedding ? Amon Sethis ? Le meilleur groupe du monde autoproclamé par son gourou Cold Lands (T’emballe pas, Mich’Muche, ma chronique, c’est un sketch !!!) ?
Trop moderne tout ça !
Urgent ? Archange ? Restful ? Sacred Seal ?
On se rapproche !
Nous, ce qu’on veut, ce sont des représentants de la musique à Papa (qui a dit “Grand Papa ?!”), celle des premiers Saxon, Iron Maiden, Manowar, Black Sabbath, Judas Priest !
C’est quand même autre chose que tous ces groupes stoner, thrashisant ou les pleureuses du metal atmosphérique, non ? On est bien d’accord !
Alors revoilà l’énième groupe/projet/défoulement (rayer la mention inutile) du sieur Emmanuelsonlordwhisky (rayer les lettres inutiles), chanteur/gratteux d’Ellipsis et idem chez Whisky Of Blood mais sans son imposant instrument dans les mains – je parle de sa guitare, bande de pervers(es) – pour une musique plus heavy que chez le deuxième et moins barrée que dans le premier… mais ça, c’est juste pour situer !
Clairement, le mal de tronche pour cause de musique trop complexe, ça ne sera pas pour cette fois : Rising Steel nous envoie un heavy metal, parfois speed, pas prise de tête pour deux sous et surtout diablement rafraîchissant pour tout adorateur du Metal estampillé eighties. Là, va y avoir du repassage de t-shirts achetés il y a trente ans et ressortie de la veste à patch, des badges de groupes divers et d’été, des bracelets cloutés et de la guitare en carton de tonton Zézé !
Surtout, ils assument un côté kitsch à la limite de l’attendrissant, c’est-y pas mignon tout ça ?
T’en veux, du Back to the Future ? T’en auras !
Rising Steel ne s’embarrasse pas de superflu : c’est de la composition directe qui ne tourne pas autour du pot et qui ne cherche pas à masquer ses influences. Et c’est tant mieux !
Même si on ne va pas parler de « groupe hommage » – quoique – à un passé pas si révolu que ça au vu de la pléiade de groupes de petits djeunz qui prouvent à leur parents qu’eux aussi sont capables d’évoluer dans le old school, ça y ressemble quand même pas mal chez les Grenoblois !
Quand on est capable de faire une musique dans laquelle sont rassemblés tous les poncifs du genre des mid-eighties, avec une pochette une nouvelle fois dans le ton, une production comme dans l’temps et des noms de scène que même Bastardator and The Fuckking Blue Boys n’auraient pas osé prendre, des titres on ne peut plus classiques, il ne fallait pas s’attendre en plus à avoir un clone de Korn ou de Katatonia. On va laisser ça à des groupes moins talentueux.
Tu as aimé les premiers d’Iron Maiden sortis avec Bruce Dickinson au chant ? Colle-toi “Dead or alive” dans les oreilles ! Tu as aimé le Manowar, époque “Sign of the Hammer”/“Hail to England” ? “Rising Steel” est pour toi ! Le Savatage du temps de “Sirens” n’a plus de secrets pour toi ? Et hop, un petit “Straight to Hell” !
Tu veux de la référence ? Allez, on va t’en donner !
Un petit côté Black Sabbath ? Le heavy/doom “Evil Master” va t’étouffer sous sa lenteur pachydermique.
Du Judas Priest comme on l’a adore du temps de “Screaming for Vengeance”/“Defenders of the Faith” ? Le triptyque final “People of the Moon”/“Never give up”/“Hell’s Control” est fait pour toi !
Et pour couronner le tout, histoire de prouver aux plus sceptiques que Rising Steel a une identité propre – quelqu’un en doutait ? –, des titres comme « Breaking the Silence », « Monster » et « The Watcher » se veulent plus personnels, tout en gardant la patte eighties.
C’est-y pas preuve de talent, tout ça ?!
Tous les instruments ont été enregistrés au Control Studio par Antonin Chardonnereau. Le chant a été mis en boite à Marseille au Soundsuite Studio sous la direction du légendaire Terje Refnes (Carpathian Forest, Nightmare, Sirenia…) et le mastering a été confié à Brad Boatright du studio AUDIOSIEGE (Corrosion Of Conformity, Black Tusk …) et on apprécie le côté old school de l’ensemble.
L’artwork, magnifique dessin relativement classique mais largement au dessus de la moyenne habituelle, a été réalisé par le talentueux Stan W Decker.
Et pan, un nouveau putain d’album de pur heavy metal dans sa forme la plus crue made in France ! Cocorico !
Tracklist :
1. Breaking the Silence (4:48)
2. Monster (4:25)
3. The Watcher (4:31)
4. Dead or alive (5:08)
5. Straight to Hell (5:11)
6. Evil Master (5:42)
7. Rising Steel (4:25)
8. People of the Moon (3:45)
9. Never give up (3:54)
10. Hell’s Control (4:40)
BandCamp : http://risingsteel.bandcamp.com/
Facebook : http://www.facebook.com/risingsteelmetal
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCn1oxP … J5YhfOXdyA
1 Commentaire sur “Rising Steel – Return of the warlord”
Posté: 17th Déc 2016 vers 15 h 18 min
[…] part de partout : si musicalement, tout a déjà été dit ici et là, les voir en live est purement […]
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