Line-up sur cet Album
- Adam Biggs : Basse, Chant
- Brody Uttley : Guitare, Clavier
- Jake Dieffenbach : Chant
- Jon Topore : Guitare
- Jared Klein : Batterie, Chant
- Guests : Zach Strouse - Saxophone sur 1, 2, 6, 9 et 11 / Grant McFarland - Violocelle sur 6 / James Dorton - Chant sur 9 et 11.
Style:
Death metal progressifDate de sortie:
24 septembre 2021Label:
Metal Blade RecordsNote du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Même si cet avis va à l’encontre de la majorité, je trouve sincèrement que plus Rivers of Nihil vieillit, plus ses albums sont intéressants. Déjà, j’avais largement préféré « Where Owls Know My Name » (2018) à « Monarchy » (2015) car permettant aux Américains de se différencier de la scène tech death et des Beyond Creation & co. et cette émancipation sera donc totalement officialisé avec ce « The Work« .
(Note : ma chronique dit le contraire mais le temps a fait son travail, « Where Owls Know My Name » se bonifie avec le temps et si je devais refaire le texte, il serait d’une tout autre teneur.)
Déjà, pour les amateurs de pur death metal, il va falloir passer outre l’introduction « The Tower (Theme from «The Work») » qui lorgne allègrement sur le Beyond the Buried and Me de « The Parallax II: Future Sequence » par exemple mais, à titre personnel, cela ne me gène pas étant donné que j’adore ce groupe.
Et même si le quintette n’a pas totalement renié ses origines brutales et les gros vocaux, on sent bien au cours de l’heure que durent les onze titres que les musiciens ont envie d’autre chose : plus de mélodies, plus de chants clairs, plus d’ambiances, plus d’expérimentations, plus d’innovations, plus d’éléments musicaux externes au metal et, pour ma part, je trouve que les mecs ont putain de raison parce qu’ils le font super bien !
Alors c’est vrai que parfois il y a des trucs qui tombent un peu comme le fameux cheveu dans la soupe (on n’a jamais su ce que c’était d’ailleurs cette soupe, un velouté potiron ? Un bouillon de poule ? On n’en finit pas de se perdre en conjectures), comme ces sonorités électros qu’on croirait sorties de « The Path of Totality » de Korn, mais qu’est-ce que cela représente au regard du formidable travail d’écriture réalisé sur « The Work » ?
De toute façon, il semble évident que Rivers of Nihil ne s’adresse plus aux amateurs de musiques extrêmes, les musiciens ont choisi une autre voie, leur voie, qu’ils sont à peu près les seuls à explorer aussi pleinement. Il va falloir aimer le prog’, un peu le djent, le saxo et, surtout, les morceaux qui, sous l’apparence de s’éparpiller, jouent en fait leur rôle de cohésion au sein d’un disque plein, qui fait sens au regard des choix artistiques réalisés.
Me concernant, c’est une totale réussite et j’espère que le groupe poursuivra sur sa lancée.
Tracklist :
1. The Tower (Theme from «The Work») (4:30)
2. Dreaming Black Clockwork (6:39)
3. Wait (4:05)
4. Focus (4:54)
5. Clean (6:08)
6. The Void from Which No Sound Escapes (6:43)
7. More ? (3:25)
8. Tower 2 (1:58)
9. Episode (7:29)
10. Maybe One Day (7:03)
11. Terrestria IV : Work (11:29)
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Chronique « Where Owls Know My Name » : https://www.soilchronicles.fr/chronique … knowmyname
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