Line-up sur cet Album
- Adam Biggs : basse, chant
- Brody Uttley : guitare
- Jake Dieffenbach : chant
- Jared Klein : batterie
- Jon Topore : guitare
Style:
Death Métal TechniqueDate de sortie:
16 Mars 2018Label:
Metal Blade RecordsNote du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
J’avais déjà chroniqué en ces pages le deuxième album de Rivers of Nihil, Monarchy (2015) et je m’étais fendu d’un généreux 7/10. Généreux car, avec le recul, je ne peux pas dire que ce disque ait survécu aux trois années passées : je ne l’écoute plus. Il était bon sur le moment mais, comme souvent, il vieillit mal, supportant mal la concurrence.
Du coup, je suis un peu plus attentif à cette nouvelle production, Where Owls know my Name, car je connais mieux la formation et sais que sa musique est rapidement obsolète. Du côté de l’esthétique, il n’y a rien à dire, c’est toujours du bon boulot : il y a une belle identité visuelle. En revanche, sur le contenu, je suis un peu plus circonspect.
Déjà, l’introduction « Cancer/Moonspeak » me fait penser à ce que faisait Anathema du temps de Eternity, tant au niveau de la voix que de l’ambiance et des sonorités. En soit, ce n’est pas désagréable mais pour un disque censément de Death Métal, ça me fout un doute. Je ne veux pas dire que la formation a pris un virage Doom Atmosphérique, les autres titres étant bien burnés, mais j’ai tellement l’impression d’entendre une version technique de Gojira que j’ai du mal à accrocher.
Alors on peut effectivement féliciter les musiciens pour leur absence d’immobilisme, pour leurs expérimentations quasi psychédéliques et progressives (« Subtle Change »), voire pour l’efficacité de certaines compositions (« Old Nothing » par exemple). Le groupe est ambitieux, ça ne fait aucun doute mais je trouve l’album loooooooong, je n’en vois pas la fin. Il y a trop à mon goût, des passages électro dispensables (« Terrestria III:Wither »), des compositions qui n’en finissent plus tant elles comptent de plans dans des styles différents, bref je m’y perds un peu et j’ai du mal à voir où cette musique veut m’emmener.
Après, comme toutes les grandes mutations, elles ne se font pas forcément en une fois et peut-être faudra-t-il plusieurs tentatives avant que Rivers of Nihil atteigne sa pleine potentialité. Mais pour moi, en l’état, je laisse : ce n’est pas encore assez cuit.
Tracklist :
01. Cancer/Moonspeak
02. The silent Life
03. A Home
04. Old Nothing
05. Subtle Change (Including the Forest of Transition and Dissatisfaction Dance)
06. Terrestria III:Wither
07. Hollow
08. Death is real
09. Where Owls know my Name
10. Capricorn/Agoratopia
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