Line-up sur cet Album
Helldriver - Batterie Noloch - Guitares (rythmiques) Mario Cano - Guitares (lead) Sergio "Kaiser" Casanova - Chant Percy – Basse
Style:
Speed / Thrash metalDate de sortie:
19 mai 2012Label:
Auto ProductionNote du Soichroniqueur (Metalfreak): 7/10
« Pffff, ce Metalfreak, encore à nous bassiner avec ses groupes de thrash old school »
Ah ça, je les entends, les éternels pas contents qui trouvent toujours qu’il y a trop de trucs et pas assez de machins à chaque fois qu’on fait quelque chose !
Non mais je vous jure…
Ben puisque c’est comme ça, on y retourne : les victimes du jour sont les Madrilènes de RoaR.
Si en Espagne, ils aiment Voivod, ils aiment à nous le rappeler : entre ce groupe qui puise son nom dans le titre du deuxième album des québécois et leurs compatriotes de Korgüll The Exterminator bien inspirés par un titre de ce même album, il y a de quoi faire.
RoaR, formé en 2006, nous sort une première demo en 2008 (« Seeds of hate ») et un premier EP en 2011 « Thrash ‘till death / Metal for life ».
En 2012 arrive ce « King of Hell » qui réunit à lui tout seul toute une pléiade d’influences de la grande époque du speed / thrash metal qu’on pouvait entendre entre 1983 et 1988.
Tout au long de ces presque quarante minutes pour neuf morceaux, on se replonge dans les temps des premiers Hirax, Destruction (surtout), Kreator bien sur, et tous ces petits groupes de speed et de thrash metal qui fourmillaient à l’époque.
Hormis lors de l’instrumental introductif « A call to arm », les tempi restent bloqués dans le speed et l’ensemble resté figé dans une brutalité très fluide, qui fait qu’on ne sent à aucun moment poindre l’ennui : que ce soit lors de « We are RoaR » et son riff à la “Flag of hate” de Kreator, « The dark passenger » dont les riffs peuvent se rapprocher du premier Angel Dust ou de « King of Hell » qui se rapproche, au niveau des riffs du moins, de Razor époque « Evil invaders » / « Malicious intent » et pille toutes ses influences – même un break teinté black metal – pendant plus de six minutes.
Cet album fleure bon toute une époque qui est reproduite avec intelligence tout au long de l’album.
Le registre vocal de Sergio Casanova reste imperturbablement ancré entre Mille Petrozza (Kreator) et un Tony Portaro (Whiplash) de l’époque « Power and pain ». « Metal or death » et ses accélérations brutales se veulent être un véritable hommage à la scène metal eighties avec des paroles tout droit tirées de titres ou paroles connus : « Forged in fire / at the sound of the demon bell / in the sign of evil / were born the defenders of the faith » rien que pour le premier couplet, ça donne une idée. Tout le monde y passe : Destruction, Savatage, Scorpions, Saxon, Slayer, Megadeth, Kreator, Twisted Sister, Overkill, Motörhead, etc … Un bel exercice de style qui encourage l’auditeur à deviner tous les groupes auxquels ce titre se réfère : le lien Youtube avec les lyrics se trouve en fin de chronique !
En clair, un bon petit album avec son lot de petits brûlots pas désagréables, rafraîchissants au possible, qui ne prend pas la tête mais qui n’innove rien non plus.
La scène espagnole en a sous la (double) pédale et ça se sent et ce « King of hell » mérite une oreille curieuse pour tous les porteurs de vestes à patches estampillés thrash old school.
« Lay down your souls to the gods rock and roll » qu’ils disaient !
Tracklist :
1. A Call to Arm (instrumental)
2. In the Name of God
3. Die With Disonor
4. The Seeping Giant
5. Metal or Death
6. We are Roar
7. Forces of Evil
8. King of Hell
9. Metal or Death
Site officiel : http://www.roarmetal.com
Facebook : http://www.facebook.com/Roarmetalband
Myspace : http://www.myspace.com/roaringmetal
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