Line-up sur cet Album
Ronny Munroe - Chant Rick Van Zant - Guitares Michael Wilton - Guitares Randy Cooper - Guitares Izzy Rehaume - Basse Johnny Ringo - Batterie
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
25 septembre 2009Label:
Metal HeavenNote du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller):
8 / 10
Petite précision inaugurale pour cette chronique de ce « The Fire Within », confortablement calé et prêt à bondir des starting-block de mon label de référence, Metal Heaven. Ronny Munroe est tout simplement le dernier chanteur en date du combo de Seattle « Metal Church », et a calqué ses lignes vocales avec une réussite certaine sur les trois ultimes albums studios que sont « The Weight Of The World » en 2004, « A Light In The Dark » en 2006, et enfin le testamentaire «This Present Wasteland » en 2008. Pour les néophytes, ou pour ceux ne connaissant pas ce récent défunt (jusqu’à quand ?) groupe d’Outre Atlantique, notifions juste que les américains ont officié pendant près de 30 ans (de 1980 à 2009) dans un bon gros Heavy eighties résolument Us et nuancé parfois Thrash. Pour vraiment schématiser la chose, Metal Church évoluait à mi chemin entre Metallica et Iron Maiden ; et les lignes vocales de son chanteur oscillaient entre celles de Bruce Dickinson d’une part, et de l’autre celles de la voix historique de David Wayne, son prédécesseur dans le groupe sur tous les albums délivrés entre 1982 et 1999.
Ronny Munroe décide donc –enfin, plus ou moins…-, de nous la jouer personnel, et de nous pondre ce premier opus solo où il s’entoure de quelques musiciens débutants (killing joke !!!) pour concrétiser son side-project. Jugez en par vous-mêmes, puisque….Seront présents à des degrés divers sur ce « The Fire Within », Michael Wilton (Queensryche) sur « Sea of Sorrows » et « What You Choose to Call Hell (I Call Home)”, THC (Texas Hippie Coalition) sur « Ride Me« , et ses comparses guitaristes de Metal Church Rick Van Zandt et Kurt Vanderhoof (Presto Ballet, Hall Aflame). Ce dernier se permettant parallèlement de coproduire cette galette avec Ronny lui-même.
Passons sur les déboires métaphysiques de Mister Munroe avec son passé proche et concentrons nous juste sur l’essentiel. Le résultat de cette mixture prometteuse, s’avèrera sans surprise certes ; mais tout à fait conforme à ce que l’on pouvait en attendre. Un magnifique « True Heavy Metal » pur jus, résolument traditionnel et sans concession, comme on l’aime. En douze plages bien senties et viscéralement appréciables, la magie de ce style de Metal conventionnel opérera sans coups férir et le ressenti se voudra on ne peut plus positif. Car le trident inaugural à cet opus est un véritable coup de maitre, et les trois pointes acérées de « Far », « Defeaning Hypocrisy » et un monstrueux « What You Choose » pénètrent immédiatement et irrémédiablement vos chairs et vos neurones. Ce dernier titre est d’ailleurs, par sa caisse claire martelant chaque temps, par ses soli et riffs de guitares déchirants, par son break énorme, et plus encore par ses chœurs, son chant rageur et son refrain scandé ; « La tuerie » de cette première offrande. Les alternances de tempos entre par exemple des plages moins soutenues comme « Desperate Man » et « Man Of A Silver Mountain » répondant à des compositions plus pêchues et rythmées telles « Ivory Towers » « Evil Genius » ou « Delirium » assureront à la tracklist un intérêt foncier quand à l’appréciabilité et la durée. Même la sempiternelle ballade, « Across The Sea Of Souls », se voudra plutôt agréable alors qu’elles s’affichent comme souvent dispensables dans bon nombres de galettes inhérentes à ce genre.
N’y allons pas par des sentiers détournés, les amateurs de cette branche enfantée par le Hard Rock vont se délecter, se régaler, et forcer les Watts sans modération. Ronny est convaincant, se fait plaisir et jette sa rage et sa rancœur sur des compositions sur mesures pour son grain de voix. Cela riffe, envoie sec, le bon gros son est en parfaite osmose, les onces de générosités et d’originalités sont bien réelles et présentes -à l’image d’une subtile intro sur « Demon Opera »…- ; sans contestation possible du taille « Patron » pour les aficionados. Et ce, quand dans le même temps les détracteurs crieront au loup en hurlant « Déjà vu ». Pas entièrement faux, c’est certain… N’empêche que les amateurs de Heavy ne Ronny-ront (quel humour !!!) en aucun cas ce superbe « The Fire Within ».
MetalPsychoKiller
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