Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Le voilà !
Enfin !
Premier album pour les metalleux industriels Lyonnais de RosenKreuZ et… quel album !
Un groupe que j’ai raté en concert à Lyon en avril dernier pour des raisons dramatiques – mon Lil’freak de fils s’étant brisé le bras la veille et encore hospitalisé ce soir-là –, que notre Fast Freddy a superbement shooté ce soir-là, il me fallait ce nouvel album !

On ne va pas se mentir : la France regorge de quelques groupes indus dont elle n’a pas à rougir : entre Shâarghot, Stupre, Dolls Of Pain, Porn, Punish Yourself ou les incroyables Muckrackers, pour ne citer qu’eux, on peut dire qu’on est bien lotis par chez nous…
Groupe émergeant, RoseNKreuZ, s’ils continuent à jouer des titres aussi percutants, avec une telle conviction, ne vont rien avoir à envier aux cadors du genre !

C’est bien simple, ça doit bien faire quinze fois que je m’avale cul sec les onze titres de ce “Crystal city” et j’en prends toujours autant de plaisir !
Plaisir : voilà un des maître-mot de cette chronique tant cet album regorge d’une sensualité impressionnante d’un titre à l’autre… et réussit l’exploit de garder une certaine homogénéité même si aucun titre ne ressemble aux autres.
On a du nerveux comme les très Rammstein “The antisocial manifesto”, “Crystal city”, “Sin addiction” ou “Death industry”, du plus electro / goth comme “Lucretia” ou “Libertine lover” pouvant rappeler BlutEngel, du plus calme avec un très typé Type O Negative “She’s lost” sur lequel l’Abbé SM s’égosille tel un Peter Steele réincarné…

On a un “Die !”, monstrueux de puissance, sorte de Deathstars pris dans un excès de violence extrême, là où un “Vampire killer” puise son énergie et certains de ses riffs sur la scène thrash metal pour en donner un véritable tourbillon vertigineux de rage non contenue.

Ils y vont même de leur moment plus calme avec un “For eternity…” qui s’énerve en deuxième partie pour laisser libre court au guitariste de bonus gratifier d’un surprenant solo bien senti.
L’album se termine sur un lourd et puissant low tempo “This is war !” qui aplatit tout sur son passage par un effet rouleau compresseur difficilement plus oppressant !

Magnifique compromis savamment dosé entre metal, gothique et industriel, RoseNKreuZ nous gratifie d’un premier album qui n’est ni plus ni moins qu’une réussite et qui va surement les placer très vite dans la cour des grands !
Il s’agit maintenant de confirmer mais une telle œuvre n’a pas pu se faire sans un énorme travail de fond.
Aucun soucis pour leur avenir s’ils continuent sur cette voie.

Superbe !

Tracklist :

01 – The Antisocial Manifesto (4:16)
02 – Lucretia (3:16)
03 – Crystal City (4:09)
04 – She’s Lost… (4:57)
05 – Die ! (4:32)
06 – Sin Addiction (4:04)
07 – Vampire Killer (3:41)
08 – Death Industry (4:07)
09 – Libertine Lover (3:30)
10 – For Eternity… (3:54)
11 – This Is War ! (4:44)

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