Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 8/10

« Toute inspiration avec une série existante est absolument volontaire »

Dans la vie, au début on naît, à la fin on meurt, entre les deux y s’passe des trucs. Bref. C’est l’histoire d’un chroniqueur, entre les deux.

Bref, ce jour là, j’avais envie de m’écouter un truc, un truc qui pète tu vois, un truc qui m’arrache les tympans !
Rien à foutre des gens autour : ce jour là, je me faisais un album de thrash metal old school.
J’ai farfouillé dans ma collection de CD… rien ne me branchait dans ce que je voyais.
Eternel dilemme quand tu es devant ta CDthèque qui déborde : bon alors, je m’écoute quoi aujourd’hui ?
Fait chier, je recherchais mes décibels.
J’étais en manque de décibels.
Il m’en fallait.
Beaucoup.
C’est alors que je me suis rappelé un truc.
Il y avait le dernier Rumpeltruc à chroniquer.
Bref, j’ai mis « Ghostmaker » dans le lecteur.

Dès les premiers riffs hyper speed, j’ai décidé de me lancer des défis.
Plusieurs.
Des défis à la con.
Alors je me suis écouté l’album en entier : à fond !
Dans l’appartement, dans la voiture.
Rien à foutre des gens autour.
Ca pulse, ça tabasse, c’est hyper speed, c’est intense, ça horrifie les gens dans la rue, ça me va !
Parmi mes défis, j’ai voulu emballer une fille en prononçant cinq fois d’affilée « Rumpelstilskin Grinder » sans bafouiller, me tromper, ou rigoler… mais ça, je préfère ne pas en parler !
Alors je me suis forcé à ne pas réécouter pour la dixième fois d’affilée « Nightworms ».
Il tue ce morceau.
Une vraie furie thrash metal old school.
Intensité rarement égalée.
Alors j’ai tenté de ne pas mimer les riffs de guitares en marchant dans la rue.
J’ai réussi.
Avec du mal mais j’ai réussi.
Par contre, je n’arrivais pas à ne pas secouer la tête.
On m’a regardé.
Avec effroi parfois, en rigolant aussi.
Rien à foutre des gens autour.

En réécoutant l’album, je me dis que c’est court, 47 minutes !
Alors je le remets.
Encore une fois.
Encore une fois de plus.
Et la sensation est la même.
Hyper speed de bout en bout, un chant à la Petrozza sous amphétamines, c’est nerveux, c’est violent, c’est jouissif.
Les riffs sont aiguisés comme des lames de rasoirs, les solis précis.
Pas de temps morts, on est dans l’urgence.
Seul un plus heavy et mid tempo « a lurking thief » vient calmer le tout.
Mais c’est pour repartir de plus belle avec le court « You’ve been had ».
Vraiment un album à écouter.
En s’en foutant des gens autour.

J’ai lu et relu la bio.
Vu que le line up n’a pas changé depuis la création du groupe en 2002.
Constaté qu’un des gratteux était celui de Absu et que le bassiste officie aussi dans Woe.
Du coup je comprends mieux certains côtés black metal sur cet album.
Constaté aussi que le batteur et l’autre gratteux cassaient tout chez Azure Emote.
Azure Emote est un groupe de death metal.
Du coup je comprends mieux le côté death metal de l’album sur certains vocaux.

Et j’ai croisé une superbe femme dans la rue.
Je l’ai regardée, elle m’a regardé ! Je l’ai regardée, elle m’a regardé.

Je lui ai dit « Rumplettstrchicharbouif »…. Et meeeeerde, mais ça, je ne veux pas en parler.

Bref, j’ai écouté « Ghostmaker » de Rumpelstilskin Grinder et j’ai adoré ça !

Tracklist :

1. Those Who Are Unseen
2. Ghostmaker
3. Nightworms
4. Fucking Wild
5. Dripping With Venom
6. Cold Hunting Death
7. A Lurking Thief
8. You’ve Been Had
9. Iron Jaw
10. Get Out of My Grave / Gigantic Graveyard
11. Run Through the Bastards
12. Desert Goblins

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