Line-up sur cet Album
- Magnus LeGrand - Basse
- Jailhouse - Batterie
- Carloff Blitz - Guitares
- JJ Highway - Guitares
- Dee Wrathchild - Chant
Style:
Heavy/Speed MetalDate de sortie:
23 Février 2018Label:
Cruz Del Sur MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
C’est assez fréquent : des membres de groupes de Metal extrême se rencontrent pour composer une musique à rechercher dans les racines du Heavy Metal. On prend de préférence un nom avec des mots puisés dans le dictionnaire du petit metalleux illustré dans lequel on retrouve “axe”, « force », “sword”, “steel”, « ultimate », “metal”, “sacred”, “warrior”, “power” ou autre “leather”… Pour le coup, on a droit à Sacred Leather, et leur premier album Ultimate Force après deux singles , un live, un split, et un EP.
Après, le look : du cuir (bien sur), des lunettes de soleil (ben oui), des clous (par quintaux entiers), du cheveux et de la barbe (quoique, pas chez tous), des bras musclés apparents (à défaut de poutres)…
Ensuite, il faut des pseudos : ainsi le chanteur Dee Wrathchild, qui n’est autre que Dustin Boltjes (batteur de Skeletonwitch, Demiricous et Christ Beheaded, se voit accompagné aux guitares par JJ Highway (plus connu sous le nom de Josh ‘J’ Shrontz et batteur de Kvlthammer et ex-Coffinworm) et par Carloff, six cordes qu’il tient également chez Kvlmthammer (oui, lui aussi, et également ex-Coffinworm) sous le nom de Carl Byers. Pour compéter le line up, on a un certain Jailhouse à la batterie et Magnus LeGrand (ou Magnus Ironslut, ou David Jaggar) à la basse. Pseudos donc, qui rappellent les années 80 où beaucoup d’artistes se sentaient d’avoir sur la jaquette de l’album un nom qui claque pour ‘faire genre’…
Enfin, il te faut un logo et une pochette d’album, de préférence d’un kitsch assumé, qui colle bien tant avec l’intitulé des morceaux et aux lyrics.
Une fois que tous les ingrédients sont rassemblés, c’est parti pour la musique.
Alors évidemment, là, on nage également dans des sentiers balisés que les grands anciens groupes ont sortis par camions entiers entre 1980 et 1985. Voix (parfois sur)aiguë à croiser entre Paul Stanley, Don Dokken et Chris Bardley (Savage), chœurs virils, riffs carrés et racés : les fans de Manowar, Kiss, Sad Iron, Savage, Savatage et Saxon de la première moitié des eighties vont assurément s’y retrouver et surement faire deux-trois petites comparaisons avec Enforcer. Et comme en plus la production se veut très old school….
Et si la musique n’offre aucune surprise et s’avère très (mais pas trop) prévisible, on passe malgré tout un excellent moment : 41 minutes de pur Heavy Metal, parfois un rien speed, répartis sur sept titres atteignant jusqu’à huit voire neuf minutes, qui raviront tous les nostalgiques du genre.
On ne saurait trop conseiller un sublime “Power Thrust” taillé à la hache ou les morceaux plus longs comme la ballade “Dream Searcher” ou le plus épique “The lost Destructor/Priest of the Undoer”, sans faire offense aux autres titres, plus véloces, tous rapidement mémorisable et qu’on garde toute la journée en tête dès la première écoute.
Clous de rigueur, qu’on vous dit !!!
Tracklist :
1. Ultimate Force (4:05)
2. Watcher (4:59)
3. Power Thrust (4:04)
4. Dream Searcher (8:17)
5. Master is Calling (4:43)
6. Prowling Sinner (5:49)
7. The lost Destructor/Priest of the Undoer (9:32)
BandCamp : http://sacredleather.bandcamp.com/
Facebook : http://www.facebook.com/leathersacredleather
Youtube : http://www.youtube.com/channel/UCgyw4dL1FqNjCO0EpJLhd3A
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