Line-up sur cet Album
- Antti Heikkinen : Guitares
- Jarkko Lahtinen : Guitares
- Markus Makkonen : Chant, Basse
- Vesa Mutka : Batterie
Style:
Death MetalDate de sortie:
28 mai 2021Label:
Transcending Obscurity RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Il a suffi d’un simple EP !
jusqu’à ce que le label Transcending Obscurity Records ne m’envoie les mp3 de cet EP, je n’avais jamais entendu parler de Sadistik Forest malgré le fait que la formation existe depuis 2007 et ait déjà sorti trois albums, “Sadistik Forest” (2010), “Death, Doom, Radiation” (2012) et “Morbid Majesties” (2018), ainsi qu’un split avec Septory (2013).
Autant dire que la séance de rattrapage s’impose et se fera dans les plus brefs délais tant les même pas vingt minutes réparties sur les quatre titres de cet “Obscure Old Remains” me procurent tout ce que j’aime dans le death metal !
Oui, il n’aura fallu qu’un simple EP pour me retrouver convaincu de l’étendue du talent des quatre musiciens qui composent cette formation finlandaise. D’ailleurs, à la lecture des quelques chroniques de rédacteurs d’autres médias, il semblerait que le groupe ait repris les choses là où il les avait laissées avec le dernier album de 2018.
Toujours est-il que ces quatre titres proposent un death metal des plus obscurs et des plus old school, que ce soit dans son approche musicale ou dans sa production : d’entrée, avec “Mandragore”, on se prend un death metal rapide, bien thrashisant et dévastateur sur lequel le chanteur, sorte de Quorthon version death metal, vocifère ses insanités sans retenue. Intense et sans concession, Sadistik Forest offre des riffs de tueur sur lesquels une basse vrombissante détruit tout sur son passage ! Le chant est un rien en retrait et sous une légère réverb’.
D’entrée, on se retrouve scotché par autant de violence et ce côté méchamment “evil” ! Et “Barbarian”, qui suit n’est pas en reste : on a la sensation que les riffs viennent de partout et que le groupe a décidé de ne pas nous laisser reprendre notre souffle. Si la rythmique se veut moins rapide que sur le premier titre, elle n’en est pas moins étouffante. Et seul un solo de guitare offre un peu de clarté au milieu de ce magma de putridité.
C’est avec un « Nihil » plus lourd et plus proche de Bolt Thrower que Sadistik Forest me convainc définitivement : malgré cette envie de nous exploser les tympans avec des accélérations exponentielles sur lesquelles les guitares et la basse nous écrasent la tête sur le sol, on se retrouve malgré tout avec des intentions mélodiques au milieu de ce brouhaha qui détruit encore une fois tout sur son passage.
En guise de dessert, un plus long et plus doom “Waters black” arpente les sentiers d’Asphyx ou de Morbid Angel avec l’envie ostensible de nous achever sur une note des plus oppressantes. Et, en prime, en toute dernière seconde, un semblant de “You suffer” à la façon d’un Napalm Death du premier album, juste pour l’anecdote.
Il aura donc suffi d’un simple EP pour que je décide d’acquérir les trois albums que Sadistik Forest a sorti entre 2010 et 2018 tant ces quatre titres m’ont renversé les oreilles !
A se procurer d’urgence parce qu’il semblerait que le quatrième album pourrait bien arriver plus vite qu’on ne le pense !
Tracklist :
1. Mandragore (4:01)
2. Barbarian (3:30)
3. Nihil (5:10)
4. Waters Black (6:23)
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