Note de la SoilChroniqueuse (Miss Chrys) : 9/10

Saint Deamon nous vient d’Orebro, ville Suédoise, et s’est formé en 2006. En cet an de grâce 2023, le groupe nous gratifie de son quatrième album. Petite note personnelle, il sortira le jour de mon anniversaire ; je n’en suis donc pas peu fière. C’est donc trois ans et demi après « Ghost » que « League of the Serpent » voit le jour. Les musiciens eux-mêmes sont extrêmement fiers d’offrir à leurs fans un album d’une haute-qualité sonore, mêlée d’une touche individuelle qui fera de cet album un des meilleurs de 2023. Ils tenaient à travailler sur le renouveau, sans toutefois chambouler complètement leur style. La venue du batteur a donné un coup de frais au groupe. Ce dernier tient également à préciser que tous les morceaux ont été composés pour « League of the Serpent » et qu’aucune production précédente n’a été ajoutée pour cet album.

L’album débute sur une introduction bien épique, avec des riffs saccadés, bien rentre-dedans, suivis d’un refrain entraînant. J’ai noté des clins d’oeil, voire des hommages, à Ensiferum (sur un passage guitare non saturée) et Nightwish « Over the Hills and Far Away » via la batterie et son tempo. S’ensuivent des vocalises prêtes pour le live. Je me dis que « League of the Serpent » commence déjà bien et je ne serai pas déçue une seule seconde durant ces quarante-six minutes de pur bonheur.

C’est au tour du morceau éponyme de l’album avec une introduction bien particulière : l’alternance guitare/pause, puis des vocalises sur une guitare rapide. Le solo est exécuté en partie en tapping pour accélérer le mouvement.
« The Final Fight » aurait pu être composé par et pour Hammerfall (groupe que j’aime énormément). Saint Deamon n’a rien à envier à ses compères suédois ; ils sont tout aussi excellents.
Sur « A Lie to Be Undone », Jan-Thore Greftad nous envoie toute sa puissance et sa technique vocales, mais également sa douceur, qui font de ce morceau une pépite pour nos oreilles. Le solo est plutôt joué dans les aigus mais est rapide. Le duo voix-guitare est magnifique.
Bien que je n’aie pas pu choisir de morceau préféré, je pense que « Raise Hell » résume bien l’album, puisqu’on y retrouve les riffs saccadés, la puissance, la célérité, la mélodie et les refrains faciles à retenir.

L’ensemble de l’album parle de guerre et « Gates to Paradise » met la fraternité et la loyauté à l’honneur.
On retrouve dans ce morceau une alternance de chant a capella puis de guitare. Le rythme y est rapide et entraînant.
« Load your Cannons » inclut des choeurs dans son refrain pour donner du baume au coeur aux combattants. Le solo est rapide et la double est de la partie.
L’album se termine sur « They Call us Deamons » qui est rapide, puissant, mélodique et, comme en live, on savoure « League of the Serpent » jusquà la dernière note, jouée plusieurs secondes.

Tracklist :

1 – At Break of Dawn (4:27)
2 – League of the Serpent (4:04)
3 – The Final Fight (3:37)
4 – Lord of the Night (3:18)
5 – A Lie to be Undone (6:23)
6 – Raise Hell (3:20)
7 – Lost in your Sin (4:19)
8 – Gates of Paradise ( 4:45)
9 – Load your Cannons (3:30)
10 – Heaven to Heart (5:12)
11 – They Call us Deamons (3:16)

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