Line-up sur cet Album
- Monroe Black - Chant, Guitares
- Jett - Guitares
- Kay - Basse
- Tony F. Corpse - Batterie
Style:
Heavy/Speed/Power MetalDate de sortie:
6 Avril 2018Label:
Red Moon RecordsNote du SoilChroniqueur (Antirouille) : 9/10
Salems Lott est surtout connu pour être un groupe de Shock Metal dans leur ville de Los Angeles, dans le coin d’Hollywood où ils ont arpenté, et surtout rempli, la plupart des salles dont certaines sont mythiques, comme le Roxy Theater sur Sunset Strip qui a vu jouer en ses murs Guns n’ Roses, Alice Cooper ou encore dans un autre registre Bob Marley pour ne citer qu’eux. Leurs performances scéniques sont aussi colorées et énergiques que l’est leur musique : un mélange explosif et harmonieux de Heavy, de Speed et de Power Metal, et fait que les spectacles très théâtralisés de Salems Lott font parti des plus grands sur la scène de L.A. Mais ne comptez pas les voir jouer au Viper Room, sur le même Sunset Strip, salle non moins mythique de L.A., où ils sont interdits pour usage illégal de pyrotechnie mais aussi pour avoir découpé une langue de vache et l’avoir ensuite jetée, petit bout par petit bout, dans le public. On vous avait prévenu plus haut, c’est du Shock Metal ! Autre aspect visuel et non des moindres, leurs vêtements et maquillages flirtent obscènement avec le Glam ou le « Visual kei » cher au Japon et dont le maitre mot est « outrance ». Des multicouches de maquillage écœurantes aux talons aiguilles en passant par des panta-legging-moule trompe, tout est dans l’excès et frise l’indigestion optique. Actifs depuis 2013, ils publient un premier EP en 2015 puis en suivra un autre en 2017, Mask of Morality, dont les trois titres sont ajoutés à sept autres et forment ainsi l’album du même nom sorti cette année chez Red Moon Records.
Pas d’entrée en matière, pas de préliminaire, on pénètre dans le vif du sujet immédiatement avec « Enigma » dès les premiers coups féroces portés sur la batterie accompagnés de riffs acérés et agressifs. La voix aigüe, éraillée de Monroe n’est pas sans nous rappeler certains classiques de voix du Heavy.
Les mélodies sont envoutantes et sonnent comme de véritables hymnes fidèles au genre. Quelques touches de pianos ou de claviers viennent ajouter une atmosphère pesante, dramatique ou dynamisent une partie rythmique.
Aucun titre n’est à préférer à un autre, la richesse d’écriture n’offre pas de place pour une quelconque redondance. Aucune lassitude ne se fait ressentir au fil de l’écoute.
« Shattered to Pieces » prend l’album à contrepied avec son tempo très bas proche de la ballade.
« Thin Ice » démarre lentement au piano puis tout s’accélère : le chant et les riffs, les BpM sont défiés, les soli sont tout aussi rapidement interprétés. Ce titre nous offre une belle leçon de speed.
« Alexandria’s Genesis » conclut l’album de la plus belle des façons, celle de nous faire dire : « c’est déjà fini ? ».
Salems Lott nous délivre un premier album énergique et coloré à l’image de leurs prestations scéniques. Mask of Morality est un cocktail de Heavy, de Power et de Speed qui pourrait bien vous fumer l’encéphale si vous ne maitrisez pas le sujet.
Tracklist :
1. Enigma (4:02)
2. When Heaven comes down (4:21)
3. You can’t hide from the Beast inside (4:34)
4. Higher Anguish (1:01)
5. Royal Desperado (3:43)
6. Fatal Attraction (3:45)
7. Shattered to Pieces (6:33)
8. Thin Ice (3:36)
9. Mother of Chains (4:31)
10. Alexandria’s Genesis (7:29)
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