Line-up sur cet Album
Stamos K - Guitares Tas Danazoglou - Chant, batterie, basse
Style:
NWOBHM façon black et thrash metal directement sorti des eighties !Date de sortie:
21 Septembre 2012Label:
Metal Blade RecordsNote du Soichroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Décidément, on ne s’ennuie pas chez les grecs : quand Stamos K, alias Stam Von Lesser également multi instrumentiste dans le groupe de gothic/doom Scar Of The Sun, s’acoquine début 2011 avec Tas Danazoglou, bassiste/chanteur chez Sabbah Navahthani, ex-bassiste chez Electric Wizard et ex-batteur de deux obscures formations grecques, c’est l’occasion pour eux de montrer leur amour d’un Metal passéiste à souhait, fortement influencé par la NWOBHM en général – et Iron Maiden en particulier –, le thrash et le black metal des années 80 pour former un duo de metal old school intéressant.
Ainsi on retrouve sans ce « Galloping blasphemy » des réminiscences typiquement Maideniennes à foison dans des titres comme « Night of the whip » – encore plus flagrant lors du break vers les 4’20 – ou à l’écoute de l’instrumental « Galloping blasphemy » qui donne la sensation de sortir d’une demo oubliée de l’album « Killers » tellement on pourrait le rapprocher de « Genghis Khan », quelques cavalcades dans « Death to life », ou tout au long des six minutes de « Satan’s wrath ».
Véritable melting pot d’influences heavy, thrash et black de la première heure, cet album revisite ces genres tout au long de l’album : ainsi l’ultra speed « Between Belial and Satan » nous renvoie directement dans les deux premiers Bathory en les mâtinant d’un soupçon de Possessed époque « Seven churches » partouzant avec Witchburner. Les soli sont tranchants, le morceau ne faiblit à aucun moment et reste ancré dans le full speed pendant 4’45 avant un final « Satan master » hurlé façon Cronos.
L’intro de « Death possessed », lui, nous remet un certain « Show no mercy » de Slayer en mémoire avant de rebasculer à nouveau vers les premiers albums de Possessed ou de Bulldozer ; les riffs assassins de « Slaves of the inverted cross » peuvent rappeler le cultissime album « Nightmare theatre » de Exorcist ; « One thousand goats in Sodom » se veut être du Venom pur jus ; quant au titre « Hail Tritone, hail Lucifer », lui, est complètement inspiré d’un certain « The gate of Nanna » de Beherit.
Véritable catalogue de riffs à classer entre Testament et Hellhammer, l’album se veut être un incroyable revival-hommage rafraîchissant de toutes ces influences sortis un temps que les moins de vingt ans ne peuvent définitivement pas connaître mais qui découlent d’un héritage à faire larmoyer les plus durs des nostalgiques, en particulier les plus accros aux incantations blasphématoires d’entre eux.
Trouvaille sympathique de la part de Metal Blade : après avoir chroniqué chez eux le dernier Antropomorphia, se retrouver avec ce « Galloping blasphemy » entre les oreilles est un pur délice.
Hautement recommandé !
Tracklist :
1. Leonard Rising – Night of the Whip (6:15)
2. Between Belial and Satan (4:45)
3. One Thousand Goats in Sodom (3:52)
4. Hail Tritone, Hail Lucifer (5:57)
5. Galloping Blasphemy (instrumental) (2:36)
6. Death Possessed (3:35)
7. Death to Life (3:25)
8. Slaves of the Inverted Cross (4:23)
9. Satan’s Wrath (6:11)
Site officiel : http://www.metalblade.com/satanswrath
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