Line-up sur cet Album
Steve Ramsey – Guitares / Russ Tippins – Guitares / Graeme English – Basse / Sean Taylor – Batterie / Brian Ross – Chant.
Style:
Heavy metal / NWOBHMDate de sortie:
1er avril 2022Label:
Metal Blade RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
“Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
Dieu trahi par le sort et privé de louanges,
Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !” (Charles Baudelaire)
Encore une fois, on ne va pas revenir sur l’historique de Satan, de ses quelques changements de nom (Pariah, Blind Fury), de la qualité inégale des albums sortis avant cet “Earth infernal”, oscillant entre le génial (“Court in the act”), le très bon (“Suspended sentence”, “Life sentence”) et ceux que j’ai le moins aimé (“Cruel magic”, “Atom by atom”).
Tout ceci a déjà été développé dans des chroniques précédentes, inutile de faire du remplissage !
Quatre années après “Cruel magic”, Satan est de retour avec toujours le même line up depuis “Court in the act” (hormis le “Suspended sentence” de 1987 sur lequel un certain Michael Jackson était au chant à la place de Brian Ross) et surtout toujours la même formule.
Clairement, à l’écoute de “Earth infernal”, on se demande s’il s’est bien passé 39 années depuis le premier full length tant le quintet reste ancré dans cette fast(e) période pendant laquelle la NWOBHM était ancrée dans le paysage metal !
Même façon de composer, même attitude, même production old school… voire même urgence dans l’interprétation des titres : Satan emble avoir arrêté son calendrier dans les mid-eighties avec la ferme intention de ne pas se compromettre dans d’éventuelles sonorités modernes.
Dix nouveaux titres, aux riffs et aux lignes de chant immédiatement identifiables, Satan impose une nouvelle fois sa patte (velue) au moyen de titres souvent énergiques avec leurs lots de cavalcades de riffs rapides alternés avec des mid tempos imparables.
Entre tous ces titres, on se retrouve même avec un bon vieil instrumental des familles (“Mercury’s shadow”) comme “dans l’temps”, preuve encore une fois que Satan reste bien positionné dans son rôle d’ambassadeur de la grande époque.
Pour dire, le riff de “Burning portrait” fait même penser à celui de l’instrumental “The ritual” sur le premier album.
Et surtout, surtout, cette fois-ci, l’album est purement excellent au point que “Earth infernal” est l’album que j’attendais depuis “Life sentence”, c’est dire !
Et on ne peut passer sous silence la qualité de l’artwork, superbe, signé une nouvelle fois par Eliran Kantor, qui s’occupe des pochettes de Satan depuis “Life sentence” (2013), également créateur de celles des derniers Helloween, Havok, Immolation ou Testament. On retrouve dans cet artwork le traditionnel personnage de juge démoniaque présent depuis “Court in the act”.
Bref, une nouvelle fois, Satan nous offre un retour aux sources de la NWOBHM au moyen d’un album excellent, passéiste au possible, témoin d’un passé pas si révolu que ça.
Tracklist :
1. Ascendancy (5:04)
2. Burning Portrait (5:50)
3. Twelve Infernal Lords (5:16)
4. Mercury’s Shadow (2:50)
5. A Sorrow Unspent (4:54)
6. Luciferic (5:03)
7. From Second Sight (3:52)
8. Poison Elegy (5:11)
9. The Blood Ran Deep (3:44)
10. Earth We Bequeath (5:58)
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Chronique “Life sentence”
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