Line-up sur cet Album
Tommie – Chant, Guitares / Gottfrid Åhman – Basse / Pelle Åhman – Batterie.
Style:
Stoner / Doom metalDate de sortie:
1er mars 2024Label:
Listenable RecordsNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10
Il y a plusieurs façons de jouer du metal.
Il y a ceux qui aiment le pratiquer de façon technique, véloce, complexe.
Et puis il y a ceux qui le joue de manière primaire, ultra simple et répétitive, mais qui arrivent pourtant à rendre leur production hypnotique, comme dans une transe.
C’est le cas des Suédois de Saturnalia Temple qui sont au doom / stoner ce qu’Endless Boogie est au boogie.
Je m’explique.
On prend un riff, un seul que l’on répète en boucle (ce qui est le cas des barrés d’Endless Boogie) et on construit ainsi de longs morceaux. Là-dessus, ils ajoutent quand même un simple refrain, un pont, et c’est tout. En plus de cela, le mix est vraiment roots, vintage, brut de coffre.
Le premier mars, ils nous délivrent leur quatrième album qui a pour nom « Paradigm Call » et franchement, j’ai bien aimé.
D’emblée, un son poussé dans les graves nous assaille l’occiput, une voix au growl éraillé nous prend les tripes et c’est parti pour un voyage de sept longs morceaux et une intro.
Comme dit plus haut, on est face à un metal réduit à sa plus simple expression (“Revel in Dissidence”), même si parfois une deuxième guitare vient placer un riff en contrebas.
De « Paradigm Call » à « Black Smoke » composition qui peut faire penser à Black Sabbath, on est pris dans quelque chose d’hypnotique, mais pas de soporifique (sauf si on n’aime pas le style), quelque chose qui vous fait oublier le quotidien avec ces suites de notes simples qui a force de se répéter vous rentre dans le cervelet pour ne plus en sortir… Le tout sur un tempo lent.
« Among the Ruins » lui, change un peu la donne, car il est un peu plus rapide et se fend même d’une brisure de rythme. Parfois, ils varient un peu le son de la guitare, tel le son plombé d' »Empty Chalice » avec son chant comme une litanie et ajoute un certain groove sur « Ascending the Pale ».
Personnellement, je suis multi facettes dans mes goûts, et là, j’adore leur démarche musicale minimaliste qui s’insinue en vous comme une litanie ensorcelante que l’on répètera en phrase simple et dont l’effet vous obligera à dodeliner de la tête sans pouvoir vous arrêter.
Et puis les riffs sont simples, mais accrochent de suite.
Qu’en diront les critiques ? Je ne sais pas, mais si vous êtes adeptes de ce que je viens de décrire… Foncez!
Tracklist :
1. Drakon (2:08)
2. Revel in Dissidence (8:55)
3. Paradigm Call (7:42)
4. Among the Ruins (5:17)
5. Black Smoke (7:31)
6. Ascending the Pale (7:01)
7. Empty Chalice (5:03)
8. Kaivalya (5:05)
Deezer Facebook Instagram Myspace Open Spotify Tidal YouTube
Laissez un commentaire