Line-up sur cet Album
- Mike Smith – Chant pour (*)
- John Birk - Chant pour (**)
- Mark Chase Marshall – Guitares pour (*)
- Kenny Powell - Guitares pour (**)
- B. East – Basse
- Dan Finch III – Batterie
- Christian Logue – Guitares
Style:
Speed MetalDate de sortie:
18 février 2022Label:
Hammerheart Records (réédition)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 10/10
Régulièrement, quand je chronique un album de speed metal, je fais des parallèles avec Savage Grace !
Ils étaient tout trouvés lors des chroniques des albums de Masters Of Disguise (“Back with a vengeance” et “Alpha / Omega”), mais aussi lors des écoutes de récentes formations comme Armory, Lyzzärd ou Manacle.
C’est que les Savage Grace, à leur formation en 1981, ont ouvert la voie à une tripotée de groupes qui se réclament du power / speed metal US comme Liege Lord, Abattoir, Agent Steel ou Omen. Mais dans le lot, c’est encore Agent Steel qui leur tient la dragée haute en matière de furie intense dans le speed metal.
Une première démo de trois titres en 1982 annonciatrice de l’EP “The Dominatress” sorti un an plus tard sur laquelle on trouve déjà “Curse the night” montrait un groupe bien ancré dans le heavy metal qui n’hésitait pas à accélérer le tempo. Sorte d’Iron Maiden aux sonorités US, Savage Grace lançait sa carrière avec cet EP déjà culte avec un artwork qui attirait suffisamment l’œil et donnait aux kids l’envie d’en savoir plus.
Et on ne va pas se mentir : les nombreux kids de l’époque en recherche de toujours plus de rapidité dans le metal ne s’y trompaient pas.
Ceux qui s’étaient pris pleine face un certain “Kill’em All” en 1983 mettaient Savage Grace dans la famille des speedos pour ne pas les en faire ressortir.
Tu m’étonnes : en 1985, le quatuor californien revenait à la charge avec “Master of Disguise” qui les crédibilisaient définitivement dans ce mélange de speed metal particulièrement furieux avec de la NWOBHM.
Personnellement, déjà attiré par le son de “The Dominatress”, c’est malgré tout grâce à une radio locale qui nous a mis l’enchaînement “Lions roar / Bound to be free” (lors de la même émission qui m’a mis la baffe ultime à l’époque avec “Metal storm / Face the Slayer” de vous-savez-qui) que je devenais définitivement fan de Savage Grace.
Et le changement de guitariste entre les deux s’avère payant en matière de furie : Kenny Powell est parti fonder Omen et l’ex-Agent Steel Mark « Chase » Marshall vient accélérer le rythme.
Et en plus, je n’avais pas encore vu la pochette !
Parce que, quand Black Dragon Records a sorti cet album, le premier de son catalogue avant le “Open the Gates” de Manilla Road, le “Symphonies of Steel” d’Exxplorer et le “Freedom’s Rise” de Liege Lord (oui, dans cet ordre), bien avant un “Epicus Doomicus Metallicus” qui a mis tout le monde d’accord, les magazines metal de l’époque, Enfer Magazine et Hard Rock Magazine en tête, nous ont bien mis les artwork en grand. Difficile de les louper…
Ah ça, la plastique de la belle Robin Snow attachée à la moto du Chips aux lunettes rouges, ce que j’ai pu la mater pendant des heures. Hep hep, j’avais 15 ans, faites pas chier !
(Doit-on préciser celle de la version picture disc ? Aujourd’hui, c’est un coup à finir dénoncé chez #balancetonartwork)
Et musicalement, rien à jeter !
Une urgence de tous les instants : Savage Grace nous collait un album totalement dingue, maîtrisé par des Lucky Luke du riff qu’étaient Mark Chase Marshall et l’indéboulonnable Christian Logue, qui nous assénaient de véritables coup de matraques d’une speederie souvent intense (“Bound to be free”, le très Maidenien “Into the fire”, “Master of disguise”, “No one left to blame” et surtout l’incroyable “Sins of the damned”).
Et là, 36 années plus tard, v’là-t-y pas que l’excellent label Hammerheart Records nous ressort cette bombe atomique en version remixée et remasterisée (premier CD) et en version originale.
On ne va pas se mentir, la version première avait quand même un peu vieilli, le relifting est purement parfait et nous en met plein les oreilles.
Et comble du bonheur, on a également droit à l’EP “The Dominatress” en bonus, ainsi que l’intégralité de la démo de 1982 et un “No one left to blame” tiré de la démo de 1984.
Du coup, cet album est de nouveau pour quelques temps un de mes albums de chevet…
Tracklist :
CD 1 – Remixed and Remastered
1. Lions Roar (Instrumental) (1:01) (*)
2. Bound to Be Free (4:23) (*)
3. Fear My Way (4:22) (*)
4. Sins of the Damned (4:18) (*)
5. Into the Fire (3:29) (*)
6. Master of Disguise (4:00) (*)
7. Betrayer (4:56) (*)
8. Sons of Iniquity (4:39) (*)
9. No One Left to Blame (4:11) (*)
10. Fight for Your Life (4:31) (**)
11. Curse the Night (5:36) (**)
12. The Dominatress (4:21) (**)
13. Live to Burn (3:32) (**)
14. Too Young to Die (5:12) (**)
15. Scepters of Deceit (3:41) (***)
16. Curse the Night (5:39) (***)
17. Gengis Khan (3:19) (***)
18. No One Left to Blame (4:14) (****)
CD 2 – Original Recording (No Remix, No Remaster)
1. Lions Roar (1:02) (*)
2. Bound to Be Free (4:25) (*)
3. Fear My Way (4:22) (*)
4. Sins of the Damned (4:18) (*)
5. Into the Fire (4:02) (*)
6. Master of Disguise (4:02) (*)
7. Betrayer (3:29) (*)
8. Sons of Iniquity (4:56) (*)
9. No One Left to Blame (4:39) (*)
10. Fight for Your Life (4:32) (**)
11. Curse the Night (5:38) (**)
12. The Dominatress (4:23) (**)
13. Live to Burn (3:37) (**)
14. Too Young to Die (5:11) (**)
(*) : “Master of disguise” (1985)
(**) : “The dominatress” (1983)
(***) : Demo 1982
(****) : Demo 1984
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