Note du Soilchroniqueur (Poulika):
4 / 10

Voici donc un album qui m’a bien perturbé ces temps ci. A vrai dire je ne connaissais pas Saviours lorsque l’adresse de leur myspace m’est apparue. C’est en zappant sur leur lecteur que je me suis dit : « cet album, il est pour moi !! ». Car oui je l’admet bien, Saviours m’a attiré. Je croyais avoir affaire à un heavy rock assez speed et bien trempé remuant du pied. Je ne maudirai jamais assez ma petite tête de toujours posséder ce réflexe que de regarder vite fait pas bien fait, sans vérification et en diagonale toutes choses…La chose en question c’est saviours que j’ai largement pris à la légère. Sur leur myspace il est écrit que c’est du … métal …Qu’est ce que c’est pour de vrai ? Je répondrai a cette question que je ne sais pas et je m’en fous.

Après cette tentative désespérée d’introduire la chronique d’un CD qui sérieusement m’inspirait deux trois mots quelques phrases à l’écoute mais rien devant mon écran (et pourtant après 5 écoutes je suis tout de même capable de dire « c’est bien » « c’est pas bien » ) je peux commencer. Ainsi, tout d’abord, ce style de musique n’est pas ma tasse de thé, et comme chacun le sait, on respecte ce que les autres aiment, si tu ne comprends ou ne connais pas ce genre, tu la boucles…
Et bien non Mr Saviours, je le dit de suite je n’aime pas. Et même si je ne sais pas de quel sous genre je m’occupe, car oui il est clairement dit que Saviours est du « Métal » mais à part ça aucune autre indication, Je suis contrains d’exposer tout mon avis la dessus.
Chaque piste me parait longue, trop longue, presque hypnotique…De bons riffs sont alignés pourtant mais le gros vilain tout pas beau et méchant point faible qui gâche tout s’appelle « le chanteur » et lui seul me remplit d’une violence soudaine, ou me mène au bord de la crise des nerfs. Vraiment, ce chant hurlé sans voix sans émotion sans nuance ou pour être clair, sans rien, juste avec un raclement de gorge éternel et avec le même son tout le long de l’album m’irrite. Un véritable hurlement toujours pareil, toujours aussi vide, aucun refrain que des couplets incompréhensibles qui force à se concentrer sur la musique tout de même assez bonne et mature mais qui ne demande qu’à être complétée d’une voix puissante et énergique et non criarde. Mais malgré les couplets gratteux O pourtant combien recherchés, le chant suffit a rendre le tout fade et sans vie. J’ai eu l’occasion aussi de me rendre compte du son pourri, Saviours a eu un problème de budget et a installé son studio dans les chiottes apparemment et pourtant ils sont sensés avoir un minimum d’expérience.

Ceci résumera donc le résumé et bouclera la boucle.
Je suis extrêmement déçu de cet « into Abbadon » et pourtant seuls 2 points m’horripilent et me mettent la puce a l’oreille :

– Le son, groupe mature qui d’après la méthode traditionnelle enregistre encore dans le garage ?
– Le chant nous rapportant a l’hypothèse suivante :
Into Abbadon = Plaintes du vieux loup qui a mal à la gorge au clair de la lune

Malgré la jouissance d’une musique bien construite et agréablement embriquée, Saviours souffre cruellement d’un manque de PUNCH, même les guitares semblent résonner sans consistance, peut être a cause du son me direz vous ?
En tout cas je reste désagréablement sur ma faim pour ce coup la.

Poulika