Line-up sur cet Album
Aryn Jonathan Black - Chant / Christopher Jay Cowart - Guitares / Tom "The Mole" Frank - Guitare / Shaun Diettrick Avants - Basse / Shawn Paul Alvear - Batterie.
Style:
Hard rock 70esDate de sortie:
21 juin 2013Label:
Nuclear Blast RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Le 21 juin 2013 sortait ce premier album éponyme des Texans de Scorpion Child, quintet fondé en 2006.
Le 22 juin 2014, j’ai eu le réel plaisir de les voir se produire sur la Mainstage du Hellfest pendant quarante trop courtes minutes.
Le show, s’il n’a pas été des plus originaux des trois jours, a eu le mérite de convaincre une foule certes encore clairsemée mais qui visiblement se régalait devant cette musique qui faisait mouche il y a quarante années de ça.
Avec son chanteur Aryn Jonathan Black à la croisée de Robert Plant et de David Coverdale, Scorpion Child y allait de sa musique et de ses mimiques que n’auraient pas reniées Led Zeppelin ou Deep Purple.
Du coup, en rentrant, c’était l’occasion de se replonger dans cet album qui m’était alors quelque peu passé inaperçu l’an dernier, la faute à un non-intérêt coupable sûrement dû à la quantité industrielle d’albums que j’avais déjà à traiter et qui m’apparaissaient bêtement comme « plus prioritaires »…
Comme quoi, on passe parfois à côté de bien belles choses quand on veut gagner un minimum de temps.
On se rassurera comme on peut sur ce coup-là en se disant qu’on ne peut pas être partout, vraie fausse excuse ou faux vrai argument, libre à chacun…
Toujours est-il que cet album est excellent : le groupe possède un réel talent d’écriture et les morceaux, certes très inspirés par le duo Led Purple ou Deep Zeppelin, ont leur propre identité.
Bien sûr, on ne peut pas s’empêcher tout au long de l’album d’avoir des images de dirigeables devant les yeux mais autant les premiers albums de Kingdom Come pouvaient s’apparenter à du plagiat, autant là, on ne peut pas être aussi formels.
La patte Page / Plant est là, il n’y a pas photo ! Point ! Et un « Red blood (the river flows) » ne contredira surement pas cette observation.
Mais Scorpion Child a ce petit truc en plus qui les démarque des autres clones de leurs glorieux ainés.
Il suffit de se coller le merveilleux « Liquor » entre les oreilles pour en être convaincus.
A l’instar de groupes comme The Answer, Black Stone Cherry, Black Mountain ou Rival Sons, Scorpion Child distille des petits côtés un rien plus modernes histoire de montrer dans quelle époque ils se situent.
Sur l’édition limitée digipack, la reprise de Lucifer’s Friend (« Keep going » datant de 1970) montre un Scorpion Child évoluer entre Led Zeppelin (encore une fois !), Deep Purple (ce délicieux clavier !) et bien entendu les compositeurs de ce titre dans une version certes moins psychédélique… et ce tout en le gardant dans l’ambiance générale de l’album. Difficile de croire que ce titre a quasiment 45 ans d’age…
Que ce soit pendant les écoutes d’un véritable hit en puissance comme « Kings highway » avec son refrain très prenant et titre sur lequel AJ Black prouve qu’il a très bien appris son petit Robert (Plant) illustré, des deux titres suivants « Polygon of eyes » et « The secret spot » qui suivent le même mouvement, du plus Sabbathien « Salvation slave » qui donne un ton plus heavy à l’ensemble avant de proposer la pépite de l’album avec « Liquor » sur lequel le chanteur nous rend une copie tout à fait époustouflante, chaque titre permet de passer un bon moment pendant son écoute.
Et vient « Antioch » et on replonge immédiatement dans une ambiance très « Stairway to heaven » de qui-vous-savez : là le groupe fait preuve d’une réelle sensibilité avec un morceau en tout point réussi.
Si « In the arms of ecstasy » se veut de bonne facture pour un rendu somme toute assez classique – on notera le refrain implacable et le « dialogue » entre la voix du chanteur et la guitare sur le break –, le suivant « Paradigm » » est l’autre pépite de l’album : un rock ‘n’ roll tout en énergie et en puissance sur lequel le groupe semble vouloir enfin vraiment se lâcher et prouver qu’il en a sous la semelle. Pour ceux qui ont un peu de folie entre les oreilles…
Un album qui a certes déjà un an au compteur mais qu’il serait dommage de passer à côté !
Tracklist :
1) Kings Highway
2) Polygon Of Eyes
3) The Secret Spot
4) Salvation Slave
5) Liquor
6) Antioch
7) In The Arms Of Ecstasy
8) Paradigm
9) Red Blood (The River Flows)
10) Keep goin’ (bonus) (reprise Lucifer’s Friend)
Site officiel : http://www.scorpionchild.com/
Facebook : http://www.facebook.com/scorpionchild
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