Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Il y a des labels desquels on sait d’avance à quoi s’en tenir : High Roller Records nous signe régulièrement de groupes à l’esprit old school pour le plus grand plaisir des nostalgiques de la période fin seventies – mid eighties et ce n’est pas avec Screamer que la donne va changer.

Formé en 2009, le quatuor Suédois, après une démo cette même année (“Never going down”) nous envoie déjà son troisième album après “Adrenaline Distractions” (2011) et “Phoenix” (2013).

Deux singles en 2013 et 2015 et voilà ce petit “Hell Machine” qui fleure bon le heavy metal old school et la NWOBHM.

Influencés par les premiers Iron Maiden, Saxon, Judas Priest, Raven ou autres légendes du même tonneau, Screamer se hisse au niveau de formations comme Enforcer, Striker, Cauldron, Skull Fist…

Bref, le genre de groupes qui te fait ressortir la veste à patches, le bracelet clouté, les badges et la ceinture à cartouchière.

Huit titres pour 38 minutes de heavy metal pour autant de retour aux sources : les quadras et quinquas vont y aller de leur petite larmichette nostalgique.

Cet album est un bon petit brûlot qui fait vraiment plaisir à découvrir : dès la première écoute de “Hell Machine”, un mot d’ordre vient de suite à l’esprit : énergie !

Sans être foncièrement speed, la musique de Screamer est véloce, bourrée de vitamines. Rythmiques épileptiques, riffs souvent bien acérés, productions très old school, mélodies omniprésentes, soli carrés à défaut d’être géniaux, ce nouvel album a tout de la belle production d’un genre qu’on pourrait presque appeler NWONWOBHM.
Si cet album est intrinsèquement très bon, on pourra leur reprocher un manque de personnalité : Screamer récite ses gammes d’un genre pas si révolu que ça, et le fait très bien ! Les influences sont flagrantes et chaque morceau donnera une sensation pas forcément de déjà-entendu, mais on sera capable de dire à quel groupe il nous fait penser dès le début du titre comme l’intro très Maidenienne de “Hell Machine” (qui a dit “Wasted Years” ?) ou celle très Judas Priest de “Lady of the Night”.

Huit titres très homogènes à l’énergie communicative, au couplets bien foutus et aux refrains imparables, aux soli rapides et aux rythmiques en mode cavalcade.

Bref, du (très) bon, qui ne révolutionne pas le genre mais qui fait un bien fou par où il passe !

Et c’est bien là l’essentiel !

Tracklist :

1. Alive (3’29)
2. On my Way (4’54)
3. Hell Machine (4’13)
4. Lady of the Night (5’14)
5. Warrior (4’51)
6. Denim and Leather (5’54)
7. Monte Carlo Nights (4’37)
8. The Punishment (5’40)

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