Line-up sur cet Album
- Cedric - Basse
- Dave - Batterie
- Jeff Saint Filmer - Guitares
- Tanya Finder - Chant
- Al Bulmer - Guitares
Style:
Heavy Metal / NWOBHMDate de sortie:
22 octobre 2021Label:
No Remorse RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Lorsqu’on écoute le premier album de ce quintet new-yorkais, on a la sensation qu’il vient tout droit de la première moitié des années 80 tant tout ce qu’il montre ou fait écouter prouve un attachement à cette période. Entre le look, la structure des morceaux, l’attitude, la production… tout est passéiste au possible. Et pourtant, le groupe s’est formé en 2018, a sorti une démo la même année, un premier EP (“The Watcher”) en 2019 sur lequel figure une reprise “Wicked woman” de Coven qui date de 1969 (old school, qu’on vous dit !), un second (“Lost City”) l’année suivante, et vient déjà ce premier full length “The Necromancer’s Castle”.
Clairement, on nage en pleine NWOBHM, celle qui allie heavy metal traditionnel et speed metal, à la façon de l’Iron Maiden de l’époque Paul DiAnno, du Saxon ou du Judas Priest des débuts, de l’Acid belge ou des Bitch ou Satan avec un côté punk assez prononcé.
Un peu partout, on se prend du riff nerveux un peu comme si l’esprit d’Iron Maiden de “Killers” planait tout au long des 38 minutes que représentent les huit titres proposés. Nerveuse au possible, la chanteuse Tanya Finder s’égosille à la croisée d’une Lynda “Tam” Simpson (Sacrilege) et de Kate de Lombaert (Acid) avec une attitude très eighties, se la jouant limite à la façon d’un DiAnno au féminin..
Les guitaristes s’en donnent à cœur-joie : niveau riffing, on se prend des salves de speed metal comme la paire Stratton / Murray du premier Iron Maiden (flagrant sur “Rising tide”) ou Tippins / Ramsey (Satan) de l’époque “Court in the Act”. Et niveau soli, ça dégaine très vite également !
Niveau rythmique, on est souvent dans un tempo relevé, n’hésitant pas à franchir sans complexe les frontières d’un speed metal bien nerveux ! Que ce soient les titres rapides et énergiques “Ligeia”, “The necromancer’s castle”, “Rising tide”, “Warhound” ou “Pretty faces”, les plus heavy comme “Walking in shadows”, le plus Accept “Remains”, le plus hard rock “Easy livin’” (rien à voir avec Uriah Heep), tous sont emprunts d’une énergie communicative qui pousse au secouage de tête plus que très régulièrement.
Bref, “The Necromancer’s Castle” se veut un album pour le moins sympathique et, pour un premier jet, montre déjà une belle maturité et une grande crédibilité. A suivre, quoi !
Tracklist :
1. Ligeia (5:45)
2. The Necromancer’s Castle (3:53)
3. Walking In Shadows (5:31)
4. Rising Tide (4:36)
5. Warhound (4:14)
6. Remains (5:32)
7. Easy Livin’ (4:05)
8. Pretty Faces (4:35)
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