Note du Soilchroniqueur (MetalFreak):8,5/10

« Salut Bonhomme, dis voir, tu veux la connaître, la combine à Nanard ? Et bien la combine à Nanard, Joe-La-Fiotte, c’est la burne !!! Sévèrement burné, le Nanard »

Ça, en matière de testostérone, elle en connaissait un rayon, la marionnette guignolesque de l’ancien président de l’OM, mais il faut aussi accorder à Shadowqueen, trio de Melbourne, que pour leur premier album, le groupe nous envoie onze missiles sacrément chargés de cette hormone et ce, malgré une présence féminine qui tient le poste de chanteuse, bassiste et claviériste.
Rien que ça.
Oui, la petite Robbi Zana porte à elle toute seule et à bout de bras cette formation, à grand renfort de charisme et, reconnaissons-le nous autres pauvres mâles d’une faiblesse non dissimulée devant un phénomène pareil, d’un charme absolu.
Venant tout droit du pays de AC/DC, Electric Mary, The Angels, Rose Tattoo ou Koritni, il faut reconnaître que le groupe, sous forme de trio à l’instar des Motörhead, Vulcain, King’s X, Led Zeppelin ou Rock Goddess, a très bien écouté les formations de leur Australie natale, pour en refaire un condensé de 37 minutes faisant office d’excellente surprise dans le paysage Rock ‘n’ Roll.

Sorte de Crucified Barbara déchaîné qui aurait métissé son son avec des formations ou des artistes aussi divers et variés que Alanis Morrissette, Roxette, Hydrogyn, Girlschool, Gossip ou Skunk Anansie pour les formations aux leader féminines, voire Rage Against The Machine, Queen Of The Stone Age ou leurs compatriotes Airbourne pour les pendants masculins, Shadowqueen nous balance ses titres en les enchaînant pour un résultat aussi convainquant que séduisant.
Oui, la belle n’attirera pas que les regards des mâles en manque de sensations à caractère affectueux, mais également les mélomanes fans de riffs carrés et Rock’n’roll-tout-comme-il-faut : clairement, « Don’t tell » se fera remarquer, et dans le bon sens du terme.
Formé en 2009, le trio nous propose ce « Don’t tell » sorti certes il y a deux ans mais seulement chez nous cette année grâce au label Bad Reputation, qui n’en finit plus de nous dénicher des talents incroyables : Koritni, Crucified Barbara ou American Dog certes, mais aussi Grayson Manor, Nasty Idols, Trucker Diablo ou We !

Et cet album comporte son lot de petites bombes atomiques, véritables hits en puissance, comme « Best of me », « Don’t tell », « What you want » et son formidable refrain, l’éclatant « Karma » ou l’énorme « Bruised » . En fait, on ne pourrait rien jeter de cet album, tant il forme un tout d’une grande cohésion avec des musiciens talentueux : Robbi Zana et Alex Deegan forme une section rythmique irrésistible, tandis que Si Hopman nous balance des riffs ultra carrés et des soli aux petits oignons.
Rajoutons à tout ça la voix suave de la belle et vous saurez pourquoi cet album est un pur uppercut in-your-face qui mettra KO tous les fans de bon vieux Rock’n’Roll, dans sa veine old school et proche des fondamentaux.

Burné, qu’on vous dit : et là, ça va taper du pied et secouer de la cervicale !!! L’est pas belle, la combine à Nanarfreak ?

Site officiel : http://shadowqueen.bandpage.com/
Myspace : http://www.myspace.com/shadowqueenmusic
Facebook : http://www.facebook.com/shadowqueenmusic

Clip « Don’t tell » :

Tracklist :

1. Best of Me (3:15)
2. Don’t Tell (3:12)
3. Any Other Day (3:54)
4. What You Want (3:37)
5. Prelude to Silence (1:00)
6. Silence (3:52)
7. Karma (5:01)
8. Bruised (3:59)
9. Wake Up (3:06)
10. Paint Your Face (2:48)
11. Get Off (3:10)