Shining – IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends ...
Line-up sur cet Album
- Niklas Kvarforth : chant, guitare
- Peter Huss : guitare
- Christian Larsson : basse
- Rainer Tuomikanto : batterie
- Euge Valovirta : guitare
Style:
Heavy Black Metal dépressifDate de sortie:
20 avril 2015Label:
Season Of MistNote du SoilChroniquer (Arno) : 8,5/10
Maintenant que j’y pense, pourquoi l’album précédent ne s’est-il pas appelé VIII Redefining Darkness ? Je l’avais bien aimé d’ailleurs cet album, il y a avait de la prise de risques, la volonté de ne pas stagner et Niklas découvrait qu’il était capable de chanter normalement. Cela dit, j’ai beau eu apprécier ce chant clair (pas toujours juste), j’espère néanmoins profondément qu’il ne s’agit pas d’un nouveau gimmick du groupe, à l’image de ce qu’est devenu Anaal Nathrakh.
« Den Påtvingade Tvåsamheten », le morceau d’ouverture laisse planer le suspens : instrumental, on ne peut que noter le renforcement de l’aspect Heavy de la musique, notamment grâce à de beaux chorus de guitares, mais il faut bel et bien attendre « Vilja & Dröm » pour savoir de quoi IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends est fait.
Déjà, du côté de la voix, on retrouve ce style unique fait de « r » roulés sur des kilomètres et de hurlements traînards qui sont plus une mélopée qu’une mélodie à proprement parler. Cela dit, il ne faut pas croire à un retour de la tendance Black Métal suicidaire, « Framtidsutsikter » étant là pour en témoigner : atmosphérique, des solos purs comme de l’eau de roches, un texte murmuré, Shining évolue dans la continuité. Je note également un renforcement de la puissance des riffs, à l’image de l’excellent « Människotankens Vägglösa Rum » qui contient même les rares blasts du disque, de même que le final de l’absolument génial « Besök Från I(ho)nom », violent, angoissé et doté d’un superbe final.
Bien entendu, il n’y a désormais pas de Shining sans acoustique (« Inga Broar Kvar Att Bränna »), une sorte de marque de fabrique que chacun appréciera à sa juste valeur. Pour ma part, je préfère toujours autant quand le groupe joue son Black si caractéristique, bien que l’utilisation du banjo soit ici une parfaite réussite.
Si à la première écoute IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends peut sembler moins accrocheur que son prédécesseur, c’est sur la longueur que le disque s’apprécie. En effet, les compositions sont étoffées (sept minutes en moyenne), ménagent une place importante aux atmosphères et nécessitent donc une immersion accrue pour en saisir toutes les subtilités.
Passée la stupeur, viennent les tremblements (Amélie, si tu nous lis).
Notez dans votre agenda que Shining sera en tournée et en France aux dates et lieux suivants : http://www.soilchronicles.fr/nouveautes/news/shining-suede-the-great-old-ones-en-tournee-francaise
Tracklist :
01 : Den Påtvingade Tvåsamheten
02 : Vilja & Dröm
03 : Framtidsutsikter
04 : Människotankens Vägglösa Rum
05 : Inga Broar Kvar Att Bränna
06 : Besök Från I(ho)nom
Site officiel : http://www.shiningasylum.com/
Facebook : https://www.facebook.com/shiningofficial
Soundcloud : https://soundcloud.com/shining-official
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