Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Troisième album pour les Chiliens de Siaskel après des débuts en 2014, l’effort précédent Haruwen Airen (2016) ayant été fort apprécié des amateurs de Black Death Metal. Me concernant, Xo’on Hauk Sho’on est mon premier contact avec la formation, il me sera donc difficile de faire des comparaisons, mais je peux déjà m’arrêter un instant sur les aspects visibles de la formation : le logo et la pochette, très réussis, laissent à penser que l’on se situe dans la frange la plus obscure du registre ; quant à la longueur des quatre titres (entre huit et douze minutes), cela pourrait renvoyer à une certaine tendance actuelle où les croisements musicaux impurs amènent à des durées inaccoutumées pour de la musique extrême autre que le Doom.

Musicalement, justement, je pense que le quatuor pourrait séduire les amateurs de Krypts ou Funebrarum car je trouve que ces formations partagent un même goût pour les climats obscurs, le Death Metalputride et la même propension à développer des climats empreints de noirceur, que ce soit dans les accélérations blastées (“Héj Ka Rak” par exemple) comme dans la pesanteur absolue. De plus, le chant de Gorrge, à mi-chemin du rauque et du hurlé, colle parfaitement à l’identité sonore de Siaskel.

Un putain de pavé noir.

Tracklist
01 : Kai Klóketen
02 : Sho’on
03 : Héj Ka Rak
04 : Caspi Káxen Thejin

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