Silver Wind – Legion of the Exiled
Line-up sur cet Album
- Benoit Lecuona - Basse
- François Sacco - Batterie
- Eric Fichera - Guitares rythmiques
- Mathieu Bérard - Guitares lead
- Antoine Volat - Chant
Style:
Heavy/Power MetalDate de sortie:
13 Novembre 2017Label:
No Remorse RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Il est des groupes qui fleurent bon l’amour du Heavy Metal, le guerrier, celui avec des chœurs virils et des riffs taillés à la hache. Des groupes de petits jeunes qui étaient à peine nés à la sortie des “Sign of the Hammer” ou “Hail to England” (Manowar), des “Port Royal” ou “Death or Glory” (Running Wild), voire des premiers Grave Digger ou Blind Guardian.
Silver Wind fait partie de ces nostalgiques qui ont très bien écouté ces glorieux anciens dont certains continuent de nous sortir de bons albums : dire que ce “Legion of the Exiled” en est un parfait hommage serait exagéré.
Il est malgré tout très agréable de se prendre un album sans prétention autre que de se faire plaisir en réveillant de vieux souvenirs enfouis à des fans d’une période pas si révolue que ça. Silver Wind ne s’en cache pas : il aime le bon vieux heavy metal de Papa, celui qui fait déplacer les quadras et les quinquas dans les concerts tant cet album est un catalogue de plans, certes entendus et réentendus des tonnes de fois, oscillant entre la NWOBHM, le Heavy et le Speed Metal, et une pochette d’album rappelant « Crystal Logic » de Manilla Road (1983)
On ne peut pas s’en cacher : quand on écoute “Legion of the Exiled” pour la première fois, on a de suite en tête les groupes cites plus tôt en tête tant le groupe se complait à ressortir d’une traite toutes ses influences. On peut regretter un certain manque de personnalité mais une chose est sure : ce que fait Silver Wind, il le fait bien. On ne doute pas un seul instant que le groupe a le talent nécessaire pour envoyer par la suite des compositions plus personnelles.
Une intro parlée, sur laquelle Jens Börner (Lonewolf) pose sa voix, sur fond de mélodie que n’aurait pas renié Iron Maiden et le titre éponyme peut débouler et de suite, le nom de Running Wild nous vient en tête à l’écoute des premiers riffs.
C’est aussi l’occasion de voir à quel point Antoine Volat a progressé dans son chant depuis l’EP et il est fort à parier qu’il se fera un nom dans les vocalistes metal en France. Il reste encore quelques montées dans les aigus qui mériteraient un peu plus de maîtrise (celles de “Medieval Steel” ou de “Lord of the last Rampart”, limite irritantes) mais à l’écoute de ce qu’il a fait avec Sacral Night, on sent que c’est plutôt bien parti.
Silver Wind alterne les titres de pur speed metal (“Legion of the Exiled”, “Miracle Steel”, “Lord of the last Rampart”, “Revenge”, “Sword of the Snow”) et plus heavy (“Fight for Glory”, “Steel against Steel”, “Medieval Steel”), variant les plaisirs au fur et à mesure de l’album, qui est bon ; on ne peut rien leur reprocher sinon un côté (volontairement ?) kitsch et n’offrant que peu de surprises. En même temps, un album où les mots clés restent “Sword”, “Steel” (quatre fois sur huit titres, quand même) ou autre “Fight” ou “Revenge”, on sait à quoi s’en tenir. Et preuve que le groupe a bon gout, il se fend même d’une reprise de “Medieval Steel” du groupe du même nom…
“Legion of the Exiled” se laisse écouter sans déplaisir, on se laisse happer par ces riffs efficaces et ces refrains imparables… Écouter ce premier album de Silver Wind, c’est comme se remémorer une liaison avec une femme qu’on a aimé profondément à en crever pendant des années et dont on n’a jamais fait le deuil de la séparation, et qu’on se prend à regarder de vieilles photos les larmes aux yeux…
Tracklist :
1. Intro (1:45)
2. Legion of the Exiled (4:52)
3. Miracle Steel (4:26)
4. Fight for Glory (5:02)
5. Steel against Steel (4:52)
6. Lord of the Llast Rampart (4:17)
7. Revenge (4:35)
8. Medieval Steel (reprise Medieval Steel) (4:55)
9. Sword of the Snow (4:20)
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