Line-up sur cet Album
- James Michael - Chant, Claviers, Programmations
- Nikki Sixx - Basse
- Dj Ashba - Guitares
- Guests : Dustin Steinke - Batterie
- Melissa Harding - Choeurs
- Amber Vanbuskirk – Chœurs
Style:
Eleven Seven MusicDate de sortie:
29 avril 2016Label:
Hard RockNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 6,5/10
Et encore un !
Le groupe du bassiste de Mötley Crüe nous envoie ce petit nouveau « Prayers for the Damned – vol. 1 » en attendant la suite, a priori encore pour cette année avec un « Prayers for the Blessed, vol. 2 » à paraître en novembre 2016.
Quatrième album, deux années après le déjà réussi « Modern Vintage », ce nouvel album semble vouloir s’avérer être une belle réussite en matière de hard rock moderne et particulièrement énergique.
Oui, mais…
Dans la mesure où, désormais, Mötley Crüe se sépare (définitivement ?) et que Guns n’ Roses ne compte plus sur un DJ Ashba démissionnaire afin de se consacrer à ce groupe, Sixx:A.M. semble passer du statut de vulgaire side project à groupe à part entière, et ça pourrait bien ravir les fans des premiers albums. On ne peut que saluer l’initiative : après tout, il faut bien que tout le monde mange ! Parce que, bon, OK, les morceaux sont bons, catchy tout comme il faut, surfant sur une recette qui marche bien dans les charts US et trouvera très certainement son public.
En aucun cas, le talent des musiciens ne saurait être remis en cause : Nikki Sixx s’éclate toujours autant sur sa basse plus percutante que jamais, James Michael prouve une fois de plus qu’il est un putain de chanteur, les riffs et surtout les soli de DJ Ashba sont couillus tout comme il faut, Dustin Steinke frappe ses fûts comme si sa vie en dépendait, les chœurs de Melissa Harding et Amber Vanbuskirk savent se montrer poignants quand il le faut et la production est à la hauteur.
Bref, Sixx:A.M. est une belle machine à tubes et ce « Prayers for the Damned, vol. I » trouve(ra) assurément son public
Que demander de plus ?
Sauf que l’ensemble, aussi bien foutu et percutant qu’il est, n’offre aucune surprise : cet album est on-ne-peut-plus prévisible. Le tout à l’air d’être le bon gros blockbuster US interdisant toute prise de risque, formaté pour les radios.
Bien sur, le groupe sait privilégier l’efficacité à l’originalité et certains titres se veulent explosifs à souhait. Sixx:A.M. nous colle des riffs d’une lourdeur implacable, et ce d’entrée, avec un « Rise » bourré de testostérone, des « You have come to the right Place », « I’m sick » et « Prayers for the Damned » aux refrains entêtants.
C’est après ces petites déflagrations qu’on se prend un « Better Man », plus calme mais non moins énergique et qui sait se montrer vibrant avant une bombe atomique absolue avec le phénoménal quasi hymne « Can’t stop » qui fera secouer les têtes et taper du pied à coup sur, à montrer dans toutes les écoles de hard rock !
Ensuite, ça s’essouffle un peu : hormis l’éclatant « The last Time (my Heart will hit the Ground) » et peut être « Everything went to Hell » (au solo excellent), on a la sensation d’un remplissage offert par un groupe en légère perte d’inspiration : le plus electro « Belly of the Beast » qui semble s’acoquiner avec Marylin Manson, « When we were Gods » et l’interminable « Rise of the Melancholy Empire », plus pop, n’auront pas l’impact de la première moitié de l’album.
Sixx:A.M. nous balance un album finalement en demi teinte à cause d’une deuxième moitié qui ne confirme hélas pas les promesses des six premiers titres.
Nul doute que cet album trouvera son public qui attend avec impatience le deuxième volet…
Tracklist :
1. Rise (3’55)
2. You have come to the right Place (4’29)
3. I’m sick (4’14)
4. Prayers for the Damned (4’41)
5. Better Man (4’58)
6. Can’t stop (3’34)
7. When we were Gods (5’24)
8. Belly of the Beast (3’49)
9. Everything went to Hell (4’40)
10. The last Time (My Heart will hit the Ground) (3’45)
11. Rise of the Melancholy Empire (6’05)
Site officiel : http://www.sixxammusic.com/
Facebook : https://www.facebook.com/sixxammusic/
Twitter : https://twitter.com/SixxAM
Laissez un commentaire