Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Il aura fallu deux ans aux Bretons de Slaves Of Imperium pour accoucher du successeur du prometteur “Observe Analyse Sanitize” qui proposait déjà dix titres d’un savoureux mélange de thrash et de death metal, avec pas mal d’éléments modernes donnant un groove qui les distinguait déjà des formations du même genre.
Et on ne va pas y aller par quatre chemins : le quintet confirme tout le bien qu’on a pu pensé d’eux en 2022 avec ce “New waves of cynicism”.
C’est qu’ils ont gagné en maturité, les gaillards. Déjà, quand on garde le même line up d’un album à l’autre, ça aide pour la cohésion.
Et là, avec ces dix nouveaux titres, on sent qu’ils en ont sous la semelle. Déjà, on constate que le groupe ne se cantonne pas à nous balancer dix copier-coller du même titre, loin de là : ça farfouille dans beaucoup de couleurs musicales.
Au point de nous sortir un album d’une grande richesse.

Et rien ne nous est épargné : du riff massif, parfois bien épais, avec son lot de changements de rythmes.
On surfe parfois sur les vagues d’un Sepultura époque Cavalera (“Sarmat”), on fluidifie la musique pour se retrouver avec quelque chose un rien plus keupon / rock’n’roll (“Open the gates of madness”) tout en restant impitoyablement death metal, on se la joue plus technique avec du solo un peu partout (“Mating season”), on va pousser le vice jusqu’à la power ballade théâtrale et torturée (“Beating session”), on se prend même une sorte d’horror metal mystérieux (“Aftermath”), on plonge parfois dans le metal extrême plus intense flirtant avec les frontières du black metal (“Awakening of the cynic”).

Malgré tout ça, la dominante reste purement death et thrash metal et des bombes à fragmentations comme “Parasites”, le long “Equation of the void”, le proche de Bolt Thrower “God is a son of a bitch” ou le plus thrashy “Toxic consciousness of self destruction” achèveront de mettre tout le monde d’accord.

Et surtout, il serait de bon ton de ne pas écouter l’album une seule fois tant sa richesse ouvre la porte à de nouvelles découvertes qu’on n’a pas forcément repérées au premier passage.

Bref, une réussite !

Tracklist :

1. Parasites (6:03)
2. Sarmat (4:34)
3. Open the Gates of Madness (4:40)
4. Mating Season (3:51)
5. Beating Session (4:58)
6. Aftermath (5:42)
7. Awakening of the Cynic (3:44)
8. Equation of the Void (8:08 )
9. God Is a Son of a Bitch (4:38)
10. Toxic Consciousness of Self Destruction (5:30)
11. Observe Analyse Sanitize (acoustic version) (bonus track) (4:40)

Music Apple  BandCamp  Deezer  Facebook  Instagram  YouTube