Line-up sur cet Album
- Thomas “Tom Angelripper” Such - Basse, Chant
- Frank “Blackfire” Gosdzik - Guitares
- Stefan “Husky” Hüskens - Batterie
- Yorck Segatz - Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
23 Novembre 2018Label:
Steamhammer/SPVNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Avoir régulièrement des news de Sodom, c’est un peu comme en avoir d’un ami précieux qui ne se manifeste qu’une fois tous les deux ans mais avec qui l’on n’a pas besoin d’échanger souvent pour savoir que tout est toujours intact avec le temps.
Sodom, c’est une histoire qui dure depuis 1985 avec l’EP cultissime In the Sign of Evil, sorti quatre ans après la formation du groupe, ce qui ne rajeunit personne. Deux ans après la sortie du quinzième et dernier album de la formation, voilà que Tom Angelripper remet le couvert avec un EP et un nouveau line up.
C’est qu’il a fait le ménage, le Tommy ! Et bim, Bernd “Bernemann” Kost, guitariste depuis 1996 et sept albums sortis avec la formation, ainsi que Markus “Makka” Freiwald, batteur depuis 2010 et deux albums ne sont plus là et les voilà remplacés.
Et les petits nouveaux ? Oui, “nouveaux”, façon de parler, voilà le retour de Frank Gosdzik, plus connu sous le nom de Blackfire et également gratteux depuis 2016 chez Assassin, et déjà présent chez Sodom entre 1987 et 1989, le temps d’enregistrer les phénoménaux Persecution Mania et Agent Orange (également l’EP Expurse of Sodomy et le mythique live Mortal Way of Live).
Et Sodom semble vouloir passer à la formule à deux guitaristes en recrutant également Yorck Segatz (Beyondition) et la mayonnaise semble bien prendre, on en parle par la suite.
Quant au batteur, il va falloir prendre une bonne inspiration avant de lire le CV du gaillard : Stefan “Husky” Hüskens, connu aussi sous le pseudo “Tormentor”, qui frappe également ses fûts chez Asphyx, Carnal Ghoul, Infektor et Metalucifer, mais qui également fait des dégâts chez Deathfist, Decayed, Desaster, Metal Inquisitor et Satanika… Excusez du peu !
Toujours est-il que le résultat est excellent. On ne va pas se mentir : Sodom fait du Sodom.
Pour connaître un tant soit peu la discographie du groupe allemand, on n’est pas très surprise en écoutant ces deux nouveaux titres que sont “Partisan” et “Conflagration” : le désormais quatuor continue ce qu’ils avaient entamé lors de Decision Day (2016), à savoir de revenir à des sonorités plus crues, plus brutes, qui n’auraient pas fait tâche sur la période 1987-1989, soit celle du temps où était présent… Chris Witchhunter, avec une certaine violence qu’on a pu adorer sur Tapping the Vein (1992) (rappelez-vous un certain “Skinned alive”). Et là, on se prend à imaginer comment auraient sonné tant Persecution Mania (1987) qu’Agent Orange (1989) avec deux guitaristes.
Si “Partisan” se veut être un bon titre de Thrash Metal, saccadé à souhait comme le genre nous en fournit à la pelle, avec un passage en mid tempo non sans un certain sens de la mélodie (à commencer pour les soli), “Conflagration” se montre plus rapide, combinant Thrash Metal rapide, punkisant et sons Motörheadiens, avec le chant toujours aussi vicieux de Tom Angelripper.
Deux nouveaux titres et une version live d’un « Tired & red » furieux au possible enregistré à l’édition 2018 du Rock Hard Festival à Gelsenkirchen en Allemagne qui confirme le retour de Sodom en pleine forme et soucieux de proposer en 2018 une musique très eighties avec un son avec la puissance actuelle !
Il y a quatre ans, l’EP Sacred Warpath était annonciateur d’un Decision Day qui aura mis deux ans à suivre… Espérons que le prochain album ne sera pas pour 2020, parce qu’avec les deux nouvelles bombes de napalm que vient de composer Sodom, l’attente risque d’être longue…
Tracklist :
1. Partisan (5:22)
2. Conflagration (4:43)
3. Tired & red (live at the Rock Hard Festival) (6:29)
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