Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 7/10

De nos jours, les sorties et les groupes se multiplient plus rapidement que les lapins et les bactéries, et en plus la concurrence est rude ! Si un groupe a le malheur de nous faire attendre trop longtemps avant de sortir un album, il risque de périr au fin fond des oubliettes et se fera vite remplacer par des meilleurs. C’est le cas avec beaucoup de derniers albums comme celui d’In Flames, Children of Bodom, ou encore Soilwork, notre sujet du jour, qui nous a laissé sur notre faim après une des grosses déceptions de l’année 2015 : « Ride the Majestic », qui est à mon goût, leur pire album !

Alors à défaut de composer un nouvel opus de sitôt, ils ont eu la magnifique idée (rien d’original, c’est presque une nouvelle mode marketing de ces dernières années) de se rattraper en regroupant tous les « restes », pardon les B-sides, des morceaux d’édition limitée/japonaise… et nous faire une belle compilation de 15 titres s’intitulant « Death Resonance », dont deux ont été exclusivement composés pour l’occasion : le titre éponyme et « Helsenki », cette magnifique ville qui leur tient spécialement à cœur (je vous rappelle qu’ils ont sorti un album « Live in the Heart of Helsinki »).

Quid du reste ?
Rien de vraiment excitant ou de quoi se réjouir mis à part quelques non pas très bon, mais bons morceaux, qui ne cassent pas une corne à une licorne et vide de titre vraiment mémorable qui donnerait envie de le réécouter jusqu’à l’ivresse auditive !
De toute façon, ça ne pouvait qu’être mieux que « Ride the Majestic », du Soilwork classique, une belle marchandise qui ne déplaira pas aux fans de Soilwork et ravira les collectionneurs, mais ne séduira certainement pas des fans du vrai bon death mélo – car on connait bien plus transcendant – et ne convertira certainement pas de nouveaux fans ! Mais l’esprit de cet album s’inscrit dans l’esprit et plus dans le tracé historique du groupe, résumant ses différentes périodes avec d’autres membres, une sorte de patchwork de Soilwork…

Et puis le « Mon top 3 » aux mélodies/refrains les plus mémorables : le classique du bon Soilwork mélodique comme je les aime « My Nerves, everyday Tool », l’éponyme « Death Resonance » et « When Sound collides » avec une pointe de heavy/thrash.

Tracklist détaillée :
01. Helsinki (nouvelle chanson)
02. Death Resonance (nouvelle chanson)
03. The End Begins Below The Surface (chanson bonus présente dans l’édition japonaise de The Ride Majestic)
04. My Nerves, Your Everyday Tool (chanson présente sur l’EP Beyond The Infinite sorti uniquement en Asie)
05. These Absent Eyes (chanson présente sur l’EP Beyond The Infinite sorti uniquement en Asie)
06. Resisting The Current (chanson présente sur l’EP Beyond The Infinite sorti uniquement en Asie)
07. When Sound Collides (chanson présente sur l’EP Beyond The Infinite sorti uniquement en Asie)
08. Forever Lost In Vain (chanson présente sur l’EP Beyond The Infinite sorti uniquement en Asie)
09. Sweet Demise (chanson bonus présente dans l’édition japonaise de The Panic Brodcast)
10. Sadistic Lullabye (chanson bonus ré-enregistrée présente dans l’édition japonaise de The Panic Brodcast)
11. Overclocked (chanson bonus présente dans l’édition japonaise de Sworn A Great Divide, mix de 2016)
12. Martyr (chanson bonus présente dans l’édition japonaise de Sworn A Great Divide, mix de 2016)
13. Sovereign (chanson bonus présente dans l’édition japonaise de Sworn A Great Divide, mix de 2016)
14. Wherever Thorns May Grow (chanson bonus présente dans l’édition japonaise de Stabbing The Drama, mix de 2016)
15. Killed By Ignition (chanson bonus présente dans l’édition japonaise de Stabbing The Drama, mix de 2016)
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