Sol Draconi Septem – Hyperion

Le 5 mars 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Tauon : Batterie,chant sur 9
  • Kaon : Chant, Guitares, Claviers, Saxophone
  • Muon : Claviers sur 5, 6 et 9, Chant sur 1, 4 et 9, Choeurs sur 1 et 5
  • Guests : Sven - Basse, Guitares sur 5 / A.K. - Chant sur 2 / Bornyhake - Chant sur 3 / Quentin Foureau - Narration sur 6 et 7.

Style:

Black Metal industriel

Date de sortie:

05 mars 2021

Label:

Time Tombs Production

Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 9,5/10

Sol Draconi Septem ou quand la poésie rencontre la mélodie du black croisé au son de l’ indus. Beaucoup de groupes dans leur carrière décident de composer des concepts albums.
Ici, ce n’est pas l’album qui est un concept, mais le groupe lui-même : il s’approprie l’œuvre de science-fiction Les Cantos d’Hyperion écrite par l’auteur Dan Simmons, une œuvre composée d’un cycle divisé en deux parties possédant chacune deux romans complétés par deux nouvelles, le tout paru entre 1989 et 1997 que je vous conseille de lire si ce n’est pas déjà fait.

Maintenant que vous savez sur quoi s’appuie Hypérion , nous allons pouvoir parler de la musique du quatuor et quelle musique !!!!
Le groupe nous offre ici un album d’une qualité remarquable, tant dans son approche artistique que dans sa richesse musicale. Il y a trois mois sortait le premier single du groupe qui se trouve être le titre d’ouverture de l’album « The Man Who Cried God », après une intro au synthé laissant paraitre la touche industrielle / synthwave du groupe.
Vous allez commencer un voyage en compagnie d’un groupe de voyageurs devant rejoindre les tombeaux du temps sur la planète Hyperion.
Si le début du titre se veut calme est reposant, la teinte black metal va vite apparaitre à travers le chant et la batterie tout en gardant le côté mélodique, l’apposition de voix claire vient enrichir l’atmosphère du titre qui s’achèvera en apothéose avec l’arrivée d’un saxophone qui offrira encore plus de puissance à l’expérience que propose le quatuor.

Des mélodies envoutantes à l’instar du titre « The Avatar », la voix lead couplée à des chœurs font merveille; le synthé qui offre une atmosphère spatiale et toujours ce saxophone qui résonne et qui sera mis en avant avec un solo sur le titre « The River léthé’s Taste Is Bitter » où vous pourrez apprécier aussi un solo de guitare parfaitement maitrisé.
Une intro sombre et oppressante, avec ces percussions ainsi qu’une nappe de clavier se fait entendre au début du titre « The Long Goodbye », comme si un danger guettait notre groupe d’aventurier, puis après une voix narrative en la présence de l’auteur et conteur Quentin Fourreau.
C’est ensuite que le déroulé de ce titre va nous faire ressentir comme un changement de lieu, le groupe d’aventurier salut une dernière fois la contrée qu’ils viennent de quitter pour se diriger vers un autre lieu.
« I Remember Siri » se veut nostalgique ce qui correspond tout à fait à l’écrit Dan Simmons ou l’on peut faire connaissance avec un personnage qui se trouve être le petit fils de Siri, d’où cette nostalgie qui se dégage de ce titre, qui possède aussi une partie de haine que le principal protagoniste ressent à l’égard de l’état qui à détruit le monde qui l’a vue naître.
Le titre qui vient clore Hyperion est « Silenus », choix judicieux s’il en est puisque ce personnage dans le cycle est un poète Bicentenaire, ce qui convient parfaitement pour clore un opus ou la poésie est omniprésente : ce titre très calme sur lequel seul le clavier intervient avec une voix chuchotée et quelques chœurs… la guitare n’interviendra que très tardivement pas de distorsion juste quelques notes, un titre qui apaisera l’auditeur comme pour le guider vers un sommeil qui lui permettra de continuer son voyage durant ses rêves.

Un album magnifique, où le groupe a réussi le tour de force de s’approprier l’œuvre de Dan Simmons tout en arrivant à retranscrire cette atmosphère si particulière, à la frontière d’un space opéra.
Un côté épique se dégage de Hyperion , comme je l’ai dit au début le groupe est un concept à lui seul.
Le résultat est plus que réussi : Sol Draconi Septem nous offre ici un album aux qualités diverses et variées, ou tout est une question d’équilibre entre le black mélodique et une approche plus moderne apportée par les claviers, une touche conceptuelle voire avant-gardiste peut aussi être attribuée au groupe avec le saxophone qui apporte une certaine fraîcheur aux compositions.
Un des albums de ce début d’année, tant par sa qualité que part sa créativité.
Même si vous n’êtes pas amateur de ce style, je ne peux que vous conseiller de découvrir Hyperion qui à toutes ses chances pour conquérir un public qui ne se tourne pas vers ce style créatif.

A noter que d’autres invités sont présents sur cet opus en dehors de Quentin Fourreau, nous avons le plaisir de retrouver Bornyhake (Borgne), ainsi Sven qui n’est autre que le membre de Belenos, sur cet opus c’est aussi lui qui s’est chargé du mix mastering.

Tracklist :

1. The Man Who Cried God 07:41
2. The War Lovers 04:06
3. The Avatar 04:39
4. Hyperion Cantos 03:51
5. The River léthé’s Taste Is Bitter 04:23
6. The Long Goodbye 05:56
7. I Remember Siri 04:48
8. The Last Pilgrims 05:55
9. Silenus 03:22

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