Solstafir – Kold

Le 1 mars 2010 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


Aðalbjörn Tryggvason – Guitare/Chant Sæþór Maríus Sæþórsson - Guitare Svavar Austmann - Basse Guðmundur Óli Pálmason - Batterie

Style:

Rock metal prog experimental

Date de sortie:

27 fevrier 2009

Label:

Spikefarm Records

Note de la SoilChroniqueuse (Son) : 8/10

Ah l’Islande ! Ses paysages, ses volcans, ses geysers, ses falaises, ses chevaux, ses noms imprononçables, ses deux bus par jour faisant le tour de l’ile,… et ses artistes ! Si nombreux et pour certains si talentueux, vous ne me ferez pas l’insulte de demander de qui peut on bien parler. Certes, le métal n’est pas le style de prédilection des islandais, mais pays nordiste oblige, le genre musical chéri est plus ou moins obligé de forcer quelques cabanes de pêche ou autre baraquement.

Pourtant, avec le groupe que je vous présente, il est difficile de parler de métal pur et dur à proprement parlé. Il est connu que ce pays regorge mine de rien de groupes tentant de se démarquer de ses concitoyens plus ou moins insulaires. Sans faire de cours de géographie, il faut admettre que l’Islande est assez excentrée et pour le moins solitaire, du coup pour faire parler d’elle, il faut rechercher l’originalité. Peut être est ce pour ça que les musiques de là bas les plus connues en occident sont généralement précurseurs, ou en tout cas assez atypiques.

Prenez du doom, mélangez le au côté psyché des Pink Floyd, frictionnez le à la subtilité planante deSigur Ros, et vous obtenez le nouvel album de Solstafir, intitulé Köld. En 2005, les islandais qui pourtant officient depuis de nombreuses années sortaient leur premier opus Masterpiece of Bitterness qui connut quelques succès. On retrouve dans Köld tout ce qui fait la marque de fabrique de la musique expérimentale avec ses moments fort en émotions et en électricité (Köld), ses longues plages planantes et récurrentes (Pale Rider), ses morceaux instrumentaux digne d’un Echoes en bonne et due forme (78 days in the desert)…Apportez à tout ça les bonnes mélodies qui tapent bien la où il faut, des petites touches d’home sweet home, et vous obtenez un album difficilement classable dans des cases qui touchent droit au cœur (pour ne pas dire aux tripes). Et en plus, on a le droit à des sons différents, que ce soit au niveau des saturations, des effets, des chants,… ce qui rend le tout loin d’être ennuyeux.

Un album réussi donc, qui permet l’évasion, et peut être pourquoi pas chez certains, la transcendance.

 

Tracklist :

01. 78 Days In The Desert
02. Köld
03. Pale Rider
04. She Destroys Again
05. Necrologue
06. World Void Of Souls
07. Love Is The Devil (And I’m In Love)
08. Goddess Of The Ages

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