Line-up sur cet Album
Aðalbjörn Tryggvason (guitare, chant) Guðmundur Óli Pálmason (batterie) Svavar Austman (basse) Sæþór Maríus Sæþórsson (guitare)
Style:
Post-Rock AtmosphériqueDate de sortie:
29 août 2014Label:
Season Of MistNote de la SoilChroniqueuse (Balkiss) : 8/10
Aujourd’hui en Islande… Sólstafir voit le jour en 1995 sous une forme Black/Viking d’après certains. j’avoue ne pas avoir écouté les albums de leurs débuts, à part quelques morceaux par ci par-là, afin de me faire une idée et pour le coup, ça ne m’est pas apparu comme tel, mais comme on dit : « Chacun voit midi à sa porte » car comme j’ai pu le lire d’un collègue chroniqueur : Le genre Viking est le plus gros fourre- tout du Metal et il n’a peut- être pas tort… En ce qui me concerne, c’est à l’écoute de « Svartir Sandar » (2011) que mon petit cœur a manqué un battement. Ce chant déchiré/déchirant est venu me prendre les tripes et ce son, ces guitares torturées, ces montées en puissance ont fini par délicieusement m’achever. Vous imaginez donc ma joie lorsque j’appris que le combo islandais sortait un nouvel opus !
Par ici, Mesdames et Messieurs
Le temps ayant fait son office en me permettant des écoutes répétées, je peux clairement dire que ce « Ótta » est réussi. Là où son prédécesseur était torturé, il est plus mélancolique, tout simplement. On retrouve les ambiances propres au groupe en plus adoucies. Les trois premiers morceaux annoncent la couleur : sombres et doux. On gardera cette atmosphère tout au long de l’album. On accordera à Sólstafir qu’il nous offre ici de très belles mélodies et met l’accent sur les émotions. Ce LP étant dédicacé à la mémoire de LSK (RIP, Marianne Séjourné), bassiste française de SECRET OF THE MOON, entre autre, qui se suicida en 2013, me semble être une des raisons qui fait que cet album est plus tendrement sombre que « Svartir Sandar »…
Personnellement, je trouve que le chant en islandais, donne un profond charme à l’ensemble, n’est pas du tout déstabilisant et apporte une couleur, une authenticité, une fraîcheur… Peut-être que c’est juste moi, hein, parce que ça me fait le même effet quand les groupes chantent en russe.
Certains fans ont crié au scandale, reprochant aux gars de Reykjavik de devenir mous du genou façon papi, moi je vois là un très bel album, certainement plus posé en effet que son turbulent frère aîné, mais néanmoins de grande qualité pour qui sait prendre le temps de découvrir ses subtiles richesses.
Apaisant dans son côté Dark, « Ótta » nous ouvre en grand la fenêtre par laquelle on avait seulement entr’aperçu la mélancolie dont Sólstafir sait faire preuve et ce paysage musical, délicatement sombre et pittoresque, m’a touché.
Tracklist :
1. Lágnætti
2. Ótta
3. Rismál
4. Dagmál
5. Miðdegi
6. Nón
7. Miðaftann
8. Náttmál
1. Tilberi
2. Til Valhallar
3. Ótta
Laissez un commentaire