Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

C’est qu’on n’y croyait plus !

Pour les anciens, Solstice, c’est quand même deux albums dans les années 90 avec l’inoubliable et quasi parfait “Solstice” (1992) suivi de près par “Prey” (1995). Le groupe aura splitté presque dix années pour revenir sur le devant de la scène avec le très bon “To dust” (2009) et ensuite, hormis un split avec Cist en 2015, les fans n’avaient pas grand chose à se mettre sous la dent.

On se rappelle tous du guitariste / chanteur originel, Rob Barrett – qui se permet même une apparition sur le dernier titre de l’album « Scratch » -, ensuite parti chez Cannibal Corpse et des accointances multiples entre les membres de Solstice et ceux de Malevolent Creation.

Aujourd’hui, le groupe est toujours articulé autour des deux derniers membres fondateurs que sont le le guitariste Dennis Munoz (ex-Iniquitous, ex-Demolition Hammer) et surtout le batteur au CV exponentiel Alex Marquez (Create a Kill, Excessive Bleeding, Wreck-Defy, Murder Suicide, ex-Wreckage, ex-Cephalic Carnage, ex-Demolition Hammer, ex-Dethroned, ex-Hellwitch, ex-Hypgnostic, ex-Malevolent Creation, ex-Resurrection, ex-The Mortuary Society, ex-Thrash or Die, ex-Sargon, ex-Brutality, ex-Antagonized, ex-Divine Empire, ex-Anger), entourés du chanteur / guitariste Ryan Taylor (Malevolent Creation, ex-Atomik, ex-Combat, Body Blow, ex-Condition Critical, ex-Thrash or Die) depuis 2013 et du dernier arrivé, présent depuis 2017 : le bassiste Marcel Salas (Cyst, ex-Faethom).

Cette réunion de musiciens aguerris tant dans le thrash que dans le death metal ne pouvait que donner un nouveau souffle à Solstice : c’est ainsi qu’on se retrouve avec onze titres pour le moins dévastateurs qui, s’ils ne cherchent pas à exploser les compteurs de vitesse, sont dans un registre suffisamment rapide et saccadé pour convaincre jusqu’au plus difficile des death / thrashers.

Un chant éraillé qui ne franchit pas les frontières du growl, un bassiste incroyable qu’on entend parfaitement bien faire claquer sa basse omniprésente – qui pousse l’insolence jusqu’à nous coller des slaps au milieu de cette débauche de riffs sauvagement thrash –, des guitaristes qui nous envoient du riff de tueurs et une batterie précise par l’un des cadors du genre !

De quoi faire rugir de plaisir les fans du genre en général et de Solstice en particulier. Car si le groupe de Miami fait son retour, par la grande porte de façon fracassante, c’est bien pour nous prouver que, à l’instar des Exhorder, Malevolent Creation ou Demolition Hammer, il faudra encore bien compter sur les vétérans pour nous donner de véritables leçons de death / thrash metal !

Bref, un nouvel album qui tient parfaitement la comparaison avec les deux premiers du groupe, et ce n’est pas un mince exploit !

Tracklist :

1. The Altruist (3:36)
2. Transparent (3:26)
3. Who Bleeds Whom (4:35)
4. Lifeline (3:53)
5. Ignite (3:31)
6. Outlast (3:04)
7. Seven (3:09)
8. Embellishment Exposed (3:43)
9. Cast the Die (4:02)
10. Eyes Sewn Shut (4:03)
11. Scratch (4:41)

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