Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Venu tout droit des Baléares, Sons Of Cult s’est formé en 2020 sous l’impulsion du guitariste Vicente Payá, du batteur Jordi Segura et du chanteur Jaume Vilanova.

L’idée, c’était de combiner leur amour du Heavy Metal des années qu’ont su leur inculquer des groupes comme Saxon, Iron Maiden, Judas Priest ou Dio…Par la suite, la bassiste Vicky Offidani et le deuxième guitariste Dan Garcia ont complété le line up !

Vicente Payá n’est pas vraiment un inconnu : c’est que le gaillard sévit déjà dans des formations de divers horizons comme Bis•nte (Stoner/Doom Metal), Decrapted (Death Metal), Golgotha (Doom/Death Metal), Holycide (Thrash Metal), Unbounded Terror (Death Metal) entre autres et a officié un temps chez Lucifer ou Shock Wave. Bref, un vrai touche-à-tout !

Clairement, Sons Of Cult est un amoureux de la NWOBHM et du Heavy Metal bien lourd : on pense régulièrement au Manilla Road période “Open the gates”, à l’Axe Witch de l’album “The lord of flies” et bien sur à la tripotée de groupes cités en introduction.

Tout ce qui fait cet album fleure bon la première moitié des années 80: Sons Of Cult, avec un nom pareil et avec le titre de son premier album, prouve toute l’admiration portée à un genre qui ne cesse de fasciner génération après génération.

C’est fou à quel point l’écoute de ce “Back to the beginning” me renvoie à mon adolescence, au temps où avec les copains Hardos de l’époque, on se prêtait les vinyles pour les enregistrer sur une vieille cassette en manque d’affection (vierge, quoi !), cassette qu’on prêtait à un autre pote pour se la dupliquer et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il y ait un soupçon de musique au milieu d’un souffle épouvantable…

Les onze titres de ce premier album de Sons Of Cult sont autant de cure de Jouvence pour tout quinqua regrettant la liberté artistique et la liberté de ton des eighties, le poussant à essuyer une larmichette nostalgique qui perlerait le long de sa joue.

Sons Of Cult, c’est tout ça à la fois : riffs vitaminés, chant puissant rappelant Bengt Anders Wallentoft (Axe Witch), mid tempo assassin montant parfois jusque dans le speed (“Evil trail”) et le tout avec une énergie de tous les instants. Que demander de plus ?

Bien sur, “Back to the beginning” ne sera pas l’album de l’année, mais l’énergie, l’attitude et le désir de revenir aux sources est tellement convainquant que le groupe en est crédible. Et quand on sait qu’en prime, ils se fendent en fin d’album d’une reprise du “Desert song” du Michael Schenker Group, ça finit de nous mettre d’accord !

La cure de Jouvence de cette nouvelle année !

Tracklist :

1. Fighters (3:54)
2. But Not Me (3:38)
3. Fake (4:25)
4. Evil Trail (3:30)
5. Always (3:43)
6. The Farewell Song (4:30)
7. The Power of Music (3:35)
8. I Don’t Care (3:47)
9. War (4:47)
10. I Wanna Go Out (3:40)
11. Desert Song (reprise M.S.G.) (5:17)

Deezer
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