Line-up sur cet Album
Style:
Metal experimentalDate de sortie:
20 Octobre 2017Label:
InsideOut MusicNote de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10
Encore un groupe de fous (de musique) qui s’essaient à l’expérimental et une expérience par définition n’assure pas des résultats positifs, ce n’est pas vraiment le cas de Sons of Appollo avec leur premier essai « Psychotic Symphony », encore un nouveau nom mais pas de nouveaux musiciens, vous allez comprendre.
Des musiciens qui nous apportent de la musique avec du niveau, certes… A commencer par des riffs orientaux, des sons atypiques et grandioses, des orchestrations, on n’en voit que peu d’albums de la sorte. Dès la première écoute du premier titre « God of the Sun », on pense directement à Myrath sans le chant et les envolées orientales. Ce long premier morceau est un véritable hymne de la schizophrénie, un véritable patchwork mais qui fait tout son charme.
J’écoute le deuxième morceau et là je n’y comprends rien : on se retrouve dans du rock à la Black Stone Cherry ! Le jeu de batterie et percussions de « Signs of the Time » de la première partie fait penser à Sepultura mais le titre prend une toute autre direction après le pont.
Autant j’aime la musique expérimentale, autant cet album va vraiment dans toutes les directions et peut facilement nous perdre. Et même si « Psychotic Symphony » n’entre pas forcément en résonance avec mon âme musicale, il faut avouer qu’il est d’un niveau technique indéniable (bon, ça ne vaut pas du Dream Theater, certes). En tout cas, Sons of Apollo a mis le paquet sur les orchestrations, sur une prod irréprochable et parfaite et la dose de soli de malade.
Les morceaux qui m’ont le plus marquée : « My devine Addiction » entre riffs orientaux et un super jeu blues au clavier, et l’excellent et très expérimental « Opus Maximus » (j’étais sur le cul pour le coup).
Il est certain que pour composer un album d’aussi haut niveau d’expérimentation, il faut avoir du talent, un bon dealer de LSD et du talent (encore). Je finis donc par ce par quoi j’aurais dû commencer… Derrière une telle œuvre se cache un pedigree qui est loin d’être banal : le grand et célèbre batteur Mike Portnoy, le claviériste Derek Sherinian, le bassiste Billy Sheehan, la voix de Jeff Scott Soto et enfin le grand guitariste Ron « Bumblefoot » Thal.
Tracklist :
1. God of the Sun
2. Coming home
3. Signs of the Time
4. Labyrinth
5. Alive
6. Lost in Oblivion
7. Figaro’s Whore
8. Divine Addiction
9. Opus Maximus
Facebook : https://www.facebook.com/SonsOfApollo1/
Site officiel : http://www.sonsofapollo.com/
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