Line-up sur cet Album
Anders Engberg – Chant / Justin Biggs - Basse / Richard Evensand – Batterie / Kristian Niemann – Guitares / Peter Hallgren - Guitares. Guests : Johan Längquist - Chant sur 6 / Svante Henryson - Violoncelle.
Style:
Doom metalDate de sortie:
29 mai 2020Label:
Metal Blade RecordsNote du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 9 /10
Sorcerer vient de donc de nous offrir leur troisième opus qui succède donc à « The crowning of the fire king » qui remonte à 2017. Vous allez me dire, trois albums en quasi trente ans ce n’est pas énorme mais le groupe a splitté en 1992 et s’est reformé en 2010 donc, au final, ce n’est pas si étonnant que ça.
Il y a des albums qui dès la première écoute te foute une claque monumentale et je peux affirmer sans problème que c’est le cas ici. Sorcerer fait donc du doom comme on l’aime très fortement chez Candlemass et forcement chez Black Sabbath aussi mais bon, c’est plus dans l’esprit des créateurs de « Nightfall » par contre.
Des la magnifique intro « Persecution » tu es sous le charme c’est juste royal et tu te dis que la suite va être du même calibre. C’est donc le superbe « The hammer ot witches » qui ouvre le bal et c’est parti pour 5 :18 de doom pur jus qui aurait pu figurer sans problème sur les trois premiers opus de Candlemass tellement le style est proche.
Le plutôt long « Lamenting of the innoncent » prend la suite et nous offre un morceau épique de quasi 9 minutes dans un tempo un poil plus pachydermique mais avec des solos juste beaux et bien mélodiques.
Autre grand moment, le morceau « Deliverance » sur lequel Johan Längquist vient pousser la chansonnette, c’est juste magnifique – c’est quasi que de la guitare acoustique tout le long mais on reste subjugué tellement ça prend aux tripes – ça pourrait être chouette une tournée commune Sorcerer / Candlemass et que les groupes la jouent en rappel.
Tous les morceaux sont au final très bons et absolument rien n’est à jeter, c’est le style d’album qu’on envie de se repasser en boucle…
Un autre point énorme ici que je n’ai pas évoqué jusqu’à présent, la voix d’Ander Engberg qui est juste époustouflante, c’est dingue un tel niveau vocal et quelle tessiture de ouf ! C’est dans la même lignée que Geoff Tate, Rob Halford et Messiah Marcollin.
La production est démentielle, un bon gros son qui met bien en valeur les sublimes compositions proposés ici.
Enfin, la pochette, mais bordel de merde, quelle pochette de malade qu’on peut ranger aux cotés des meilleures pochettes d’Iron Maiden ou le « Black hand inn » de Running Wild.
Vous l’aurez compris, cet album est une grosse bombe lâchée dans cette période pas simple pour tout le monde et qui redonne un putain de smile.
Fan de heavy et de Candlemass bien sûr, votre mission si vous l’acceptez est donc d’acquérir ce grand cru AOC que nous offre le heavy metal avec un grand H !
Espérons que le groupe arrivera à tourner hors de ses frontières car, musicalement, c’est sans problème exportable et cela mérite de venir jouer ces morceaux live, en France par exemple.
Titres :
1. Persecution (instrumental) (0:57)
2. The hammer of witches (5:17)
3. Lamenting of the innoncent (8:47)
4. Institoris (4:53)
5. Where spirits die (6:47)
6. Deliverace (5:24)
7. Age of the damned (8:00)
8. Condemned (5:12)
9. dance with the devil (8:16)
10. Path to perditiion (8:00)
11. Hellfire (bonus) (7:12)
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