Line-up sur cet Album
- Anders Engberg – Chant
- Kristian Niemann – Guitares
- Peter Hallgren – Guitares
- Justin Biggs – Basse
- Richard Evensand – Batterie
- Guest : Conny Welén – Claviers
Style:
Doom MetalDate de sortie:
27 octobre 2023Label:
Metal Blade RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
S’il est deux groupes de doom metal pour lesquels j’ai une véritable admiration actuellement, c’est bien de Lord Vigo et de Sorcerer qu’il s’agit.
Le premier n’a jamais été fichu de me décevoir et le deuxième… ben, le deuxième non plus.
Et surtout, surtout, ils ont pour point commun de se démarquer très franchement de leurs influences originelles, situées entre Candlemass et Solitude Aeturnus pour proposer une musique plus personnelle qui, même si elle reste impitoyablement d’une lourdeur pachydermique, s’éloigne aussi du classic doom pour lorgner de très près vers un heavy metal tout aussi traditionnel !
C’est ainsi que Lord Vigo, avec “We shall overcome”, prouvait qu’il était vraiment capable, sans se renier, de sortir des sentiers très balisés d’un Candlemass-like et d’arpenter des chemins qu’ils ont eux-mêmes crées.
Et bien Sorcerer, c’est un peu le même principe.
Voilà un groupe des plus fascinants dans le genre : on ne va pas revenir sur sa biographie, elle a déjà été bien détaillées lors des chroniques des albums précédents, mais toujours est-il que, depuis leur reformation en 2010, on a droit à non seulement un album en moyenne tous les trois ans, mais en plus tous d’une qualité supérieure. Même lorsqu’il se fend d’un EP de reprises (“Reverence”, en 2021), ils arrivent à pousser le vice à faire des miracles.
Après “In the shadow of the inverted cross” (2015), “The crowing of the fire king” (2017) et un “Lamenting of the innocent” qui commençait à voir Sorcerer dévier de son chemin en explorant de nouvelles influences sans toutefois se renier totalement, voilà ce “Reign of the reaper” qui confirme le virage amorcé.
Ne nous leurrons pas, Sorcerer est toujours heavy, se complait toujours dans le doom metal, mais, à l’instar de Lord Vigo, a clairement modernisé sa musique.
Evolution naturelle du genre ou du groupe ? L’avenir le dira. Mais toujours est-il que le quintet a encore gagné en puissance et nous propose huit titres somptueux, de grande classe, avec en prime des refrains à tomber, des choeurs majestueux, des nappes de claviers qui renforcent une certaine intensité jusqu’alors inconnue pour le groupe, et des soli parfois monstrueux.
On sent un soin apporté tout particulièrement aux arrangements qui donnent un côté solennel très prononcé à l’ensemble.
Une nouvelle fois, les claviers sont tenus par Conny Welén, bassiste de Mezzrow (ex-Hexenhaus), qui était déjà présent sur les albums “In the shadow of the inverted cross” (2015), “The crowning of the fire king” (2017) et sur l’EP “Black” (2015). En prime, il co-produit les albums de Sorcerer depuis 2015, et son omniprésence, même souvent impalpable, offre un vrai plus à la musique de Sorcerer.
Un must pour Sorcerer, un de plus !
Tracklist :
1. Morning Star (6:34)
2. Reign of the Reaper (6:29)
3. Thy Kingdom Will Come (5:02)
4. Eternal Sleep (6:34)
5. Curse of Medusa (5:03)
6. Unveiling Blasphemy (6:24)
7. The Underworld (4:33)
8. Break of Dawn (6:27)
Bandcamp
Facebook
Site officiel
Instagram
Spotify
Twitter
YouTube
Chronique “The crowning of the fire King »
Chronique “Lamenting of the innocent”
Chronique “Reverence”
Laissez un commentaire