Line-up sur cet Album
- Anders Engberg – Chant
- Justin Biggs - Basse
- Richard Evensand – Batterie
- Kristian Niemann – Guitare
- Peter Hallgren - Guitares
Style:
Doom metalDate de sortie:
10 décembre 2021Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Depuis leur retour sur le devant de la scène en 2010 après une première vie entre 1988 et 1992 lors de laquelle ils avaient sorti deux demos et une compilation de ces dernières avec d’autres titres, Sorcerer, les compatriotes Suédois et cousins musicaux de Candlemass, enchaînent les excellents albums sans que quiconque n’y trouve à redire.
Alors quand ils nous proposent un petit EP sans aucune autre prétention que de se faire plaisir en nous faisant plaisir, on ne va pas faire la fine bouche.
Reverence se présente avec quatre titres qui s’avèrent être des reprises.
En soi, pas de quoi se taper le cul par terre, mais le choix des titres peut surprendre.
D’entrée, avec le “Gates of Babylon” de Rainbow (sur Long live rock ‘n’ roll), on se retrouve fascinés : Sorcerer a ‘redoomisé’ le titre en lui donnant un aspect plus épique et solennel que l’original. Et on sent que, niveau puissance vocale, Anders Engberg n’a pas grand chose à envier à RJ Dio.
Bien sur, difficile de ne pas, musicalement, refaire des comparaisons avec Candlemass mais Sorcerer parvient à faire l’exploit de se réapproprier le titre.
Le constat est le même à l’écoute du “When death calls” de Black Sabbath.
Si de voir un titre des légendaires anglais n’a rien de surprenant, celui de prendre un titre à l’origine chanté par Tony Martin (sur Headless cross de 1989) était moins évident.
On aurait pu plutôt imaginé les voir reprendre un morceau issu de la période Ozzy Osbourne, mais là encore, pas de quoi crier au scandale tant, à l’instar du premier titre, Sorcerer se repersonnalise la chanson avec une classe remarquable.
“Crusader” est un des titres que j’ai le plus écouté dans le passé, je dirais même qu’il a bercé mon adolescence et c’est avec autant de curiosité que de craintes que j’ai appréhendé l’écoute de cette reprise de Saxon. Tu penses bien que j’allais être on ne peut plus sévère en cas de ratage.
Et franchement ? Ils m’ont foutu les poils !
Mieux que ça, s’il lui ont donné une ambiance plus sombre que l’original, cette version a gagné en puissance. Un truc de dingue de constater à quel point un titre qu’on pouvait imaginer inimitable se voit magnifié par la classe naturelle de Sorcerer.
Quelle beauté !
Je voulais entendre un titre chanté à l’origine par Ozzy Osbourne ?
Le voilà ! Tiré du cultissime Bark at the Moon, “Waiting for darkness” se voit Sorcererisé par les Suédois.
Encore une fois, la réappropriation est époustouflante, au détail près que cette reprise est moins sombre que les trois titres qui précèdent et montre Sorcerer sous un jour plus optimiste (bon, on est d’accord, on parle de doom).
Bref, avec cet EP, Sorcerer a profité du confinement pour rendre un véritable hommage au heavy metal des années 80 par le biais de quatre titres dont trois gravitent de près ou de loin à l’univers de Black Sabbath.
Et surtout, le quintette Suédois nous confirme toute l’étendue de son talent en proposant ces titres remodelés dans leur propre univers et ce, jusqu’à la pochette.
Du grand art !
Tracklist :
1. Gates of Babylon (reprise Rainbow) (5:46)
2. When Death Calls (reprise Black Sabbath) (6:43)
3. Crusader (reprise Saxon) (7:00)
4. Waiting for Darkness (reprise Ozzy Osbourne) (5:19)
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