Line-up sur cet Album
Rolfi 666 – Chant, Guitares, Basse. Session : Tony Rot – Batterie.
Style:
Speed / Black metalDate de sortie:
03 mars 2024Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Quand je vous dis que le visuel peut attirer la curiosité…
On ne me croit jamais quand je dis ça. “Ouéééé, Chris, tu sais, l’habit, il ne fait pas le moine, tout ça, tu vôaaaah !!!”. Bon, c’est sur, c’est exponentiellement plus intelligent que lorsqu’un boulet vous balance “J’ai la crève, faut pas me faire chier” mais quelque part, dans les deux cas… on ignore et on les laisse dans leur misère intellectuelle.
Toujours est-il que, lorsque j’ai vu l’artwork de ce “Speed violent attack”, d’un “groupe” nommé Speed Hell, ça m’a fait remonter pas mal de souvenirs. Et pas des récents, mais bien 40 années en arrière.
Mince, compare cet artwork avec celui du “Speedway” des Belges de Warhead et tu m’en rediras des nouvelles.
Et la ressemblance est très certainement assumée vu que l’intro laisse entendre le démarrage d’une moto… Tout se tient !
Musicalement, si Warhead nous offrait un bon vieux speed metal très influencé par la NWOBHM, on ne peut pas dire qu’ils affolaient les compteurs de vitesse avec leurs tempos. Speed Hell, oui !
Trois titres, seulement trois titres, mais qui donnent envie aux plus nostalgiques d’en savoir plus.
Au niveau riffing, ça joue vite, très vite, et très fluide !
On ne va pas se mentir, Speed Hell est le projet d’un seul gaillard, un Argentin, un certain Rolfi 666, qui s’occupe de la guitare, la basse et le chant. Et ce qui est appréciable, c’est que là où certains artistes du même genre ont une batterie programmée, lui a fait appel à un vrai batteur, le Mexicain Antonio “Tony Rot” Mejía (Hellrot) qui martèle ses futs comme si sa vie en dépendait.
C’est donc trois “vrais” morceaux que Speed Hell nous balance pleine face, pour même pas dix minutes, mais avec une intensité et une conviction telles qu’on ne peut qu’adhérer, pour peu qu’on a aimé les premiers Bulldözer, Sodom, Bathory et toute cette tripotée de groupes de speed metal des mid eighties.
Le chant est haineux, très noir, et fait quelque peu penser à celui de David DeFeis lorsqu’il se faisait appeler Damien Rath sur le “Nightmare theatre” d’Exorcist (1985).
Bref, si un hypothétique full length de Speed Hell devait voir le jour, je prends de suite rendez-vous !
Pour les plus nostalgiques qui ont de la vraie folie entre les oreilles…
Tracklist :
Speed Violent Attack (3:01)
Nekrovomit (3:21)
Alcoholocaust (3:27)
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